Nouvelle vague d’hommages à Jean-Louis Triaud, après son départ de la présidence du FCGB
Toujours concernant le retrait de Jean-Louis Triaud, et via Sud Ouest, voici une nouvelle vague de réactions de personnalités locales du monde du sport, après le départ du président des Girondins de Bordeaux entre 1996 et ce fameux jeudi 9 mars 2017.
Laurent Marti (président du club de rugby de l’Union Bordeaux Bègles) : « J’ai été surpris et peiné, car je l’aime beaucoup. J’aime sa manière d’être, comment il agit. C’est un mec courageux, un mec intelligent, avec un énorme affect. Je me souviendrai toujours quand je suis arrivé au club, en ne connaissant personne. J’ai déjeuné avec Jean-Louis Triaud, qui m’a écouté me présenter et présenter mon projet. Puis il m’a dit : ‘‘Bon, j’avais peur que tu sois un petit con qui veut frimer avec le rugby. Je vois que tu es un passionné, alors donc je t’aiderai’’. Il a toujours tenu parole. Quand on a partagé le stade Chaban–Delmas, il ne nous a jamais mis de bâtons dans les roues. Un vrai mec de parole. »
Bernard Hagelsteen (président de Stade Bordeaux Atlantique, la société qui exploite le Nouveau Stade de Bordeaux) : « J’ai été surpris, car personne ne nous avait annoncé qu’il allait partir. Nous avons travaillé ensemble avec beaucoup de plaisir. C’est un partenaire exigeant. C’est aussi un partenaire vraiment loyal. Jean-Louis Triaud est un interlocuteur très direct, attaché à la défense de son club, à la mise en valeur des Girondins. C’est quelqu’un de tenace et de loyal, cela a été très intéressant de travailler avec lui. »
Arielle Piazza (adjointe aux sports à la mairie de Bordeaux) : « L’annonce de ce départ est à son image : élégant. Il a d’abord parfaitement géré la formation des jeunes – 90 % obtiennent leur bac – et l’équipe professionnelle. C’est un très bon gestionnaire, il a présidé aux destinées du club en bonne intelligence avec l’actionnaire. Il a amené une certaine sagesse de son métier de viticulteur : il y a des cycles, il en va de même pour les générations de footballeurs. Il a servi le sport sans se servir, c’est le dernier président bénévole. Il ne s’est pas agrippé. Une vraie force tranquille qui a toujours amené de la hauteur et de la distance. Un homme riche. »