Stéphane Martin : « Je peux apporter une vision neuve, venant du monde de l’entreprise, assez réactif »
Encore dans son premier grand entretien médiatique, donné à Sud Ouest, le nouveau président des Girondins de Bordeaux, Stéphane Martin, a été questionné sur les sujets de l’image du club et… des affluences à Gallice. Voici ses réponses :
« Un patron, tel que je le conçois, ne doit pas tout faire ni tout savoir, mais s’assurer qu’il a les bons collaborateurs, ce qui me semble être le cas. Le club est bien géré et fonctionne bien. Il faut savoir écouter, donner son avis, évidemment. L’ancienneté moyenne, ici, est de 17 ans. Ce serait un problème si je pensais que j’en sais plus qu’eux en une semaine de présence. Après, je peux apporter aussi une expérience internationale et une vision neuve, qui vient du monde de l’entreprise et du monde bancaire, un monde assez réactif.
(…) On veut mettre l’accent sur le développement des réseaux sociaux, c’est certain. En 2017 tout ce qui est exposé au public a besoin des réseaux sociaux. C’est bien ou mal, je ne sais pas, mais c’est une réalité. Le club, aujourd’hui, a besoin de davantage communiquer vers l’extérieur, vers l’étranger. L’image du club est excellente. Je ne suis pas sûr que les supporters aient envie de changer ce qui fait la spécificité du club : des joueurs bien élevés, des jeunes du centre de formation ayant un taux de réussite au bac de 100%, une prise en compte de l’aspect humain. Pour moi, en tout cas, c’est plus important que faire un coup, ponctuellement, pour être 3ème. (…) La marque ‘Bordeaux’ est aussi excellente aussi à l’étranger. A l’avenir, pourquoi, par exemple, ne pas intégrer du foot dans des voyages à Bordeaux, comme on visite des châteaux ? J’adore le club et l’une des raisons de ma venue, c’est que je suis très optimiste pour l’avenir. (…) Oui, on a envie de faire des choses avec la Chine, qui a des projets de former des jeunes très rapidement. De nombreux partenariats existent déjà dans ce produit emblématique qu’est le vin, ça me paraîtrait naturel d’en avoir sur le foot.
(…) Le taux de remplissage du stade, c’est un vrai sujet de contrariété pour tout le monde. C’est comme la poule et l’œuf : il peut à la fois influencer les résultats sportifs (par l’ambiance et l’économie), et c’est une conséquence des résultats sportifs. Il y a aussi la notion de responsabilité par rapport aux collectivités. Le facteur numéro 1, ce sont les résultats sportifs. Et, indépendamment des résultats, le style et l’âme que dégage l’équipe. »