Les confidences de Lamine Sané sur la « cassure avec les supporters » et « l’incident » avec Jérôme Prior
En plus de donner de bonnes nouvelles concernant son adaptation au Werder Brême et sa découverte du football allemand, Lamine Sané a, pour le site snfoot, ravivé ses souvenirs bordelais.
« J’ai passé de bons moments là-bas. J’y ai appris tous les fondamentaux du football et j’étais même passé capitaine de l’équipe. J’ai toujours ma famille là-bas. J’étais en de bons termes avec le staff du club et avec les gens hors du terrain. J’entretiens de bonnes relations avec tout le monde. Bordeaux restera mon club de cœur.
Je reconnais qu’il y avait une cassure avec les supporters, à un moment donné. C’était un petit souci avec eux. Après, sur ce fait là, je ne compte pas revenir en arrière. C’est dommage. À Bordeaux, je sais que je n’ai jamais triché. J’ai toujours donné le meilleur de moi-même. (…) Ma bagarre avec Jérôme Prior ? Franchement, ce n’est pas dans ma nature de me battre avec des coéquipiers. Ce qu’il s’est passé dans le vestiaire était un vrai incident. Ça fait presque 9 ans que je joue au haut niveau et personne n’a noté un écart de conduite dans ma carrière. Ça a été le premier incident dans lequel je suis impliqué. Je ne veux pas trop revenir là-dessus. Bien sûr que j’ai regretté, et donc j’ai d’ailleurs présenté mes excuses aux joueurs. Parce que ce n’est pas professionnel. Mais, il faut aussi reconnaître que si j’en suis arrivé là, c’est parce qu’on m’a cherché aussi. On m’a poussé à bout. On me connaît bien au Sénégal, je n’ai jamais été mêlé dans ce genre d’histoires. Je suis quelqu’un de très sociable, positif et joyeux, mais quand on me cherche on me trouve. Cette période là n’était pas le meilleur moment pour venir me chercher avec tout ce que je vivais au sein du club. Je pense que j’ai malheureusement craqué.
(…) Avec le recul je me dis bien que j’aurais pu quitter un peu plus tôt la France pour aller découvrir quelque chose ailleurs. Maintenant, c’est chose faite, on ne peut pas revenir en arrière. J’ai déjà tout assumé. »