Mathieu Coquin : « Nous n’avons plus perdu depuis octobre, nous sommes revenus dans la course »

Joueur de couloir de la réserve des Girondins, Mathieu Coquin était, hier soir, l’invité de Girondins Analyse, où il a notamment abordé le match de ce samedi, à Limoges, qui sera important pour les jeunes Bordelais.

Relancés dans la course à la (re)montée en CFA, grâce à une série (en cours) de… 17 matches de championnat sans défaite, les espoirs Marine et Blanc jouent à 19H chez le leader de la poule, espérant le battre pour se rapprocher de la tête.

Rappelons que, pour monter, il faut finir premier ou être dans les meilleurs deuxièmes.

« A Limoges, demain (aujourd’hui, NDLR), c’est un match décisif, qui est donc à prendre avec beaucoup de détermination, car il ne restera plus beaucoup de matches à jouer derrière, 3 seulement. Cette équipe de Limoges, on l’a jouée début janvier, c’est une bonne équipe, on avait fait 1/1. Ils jouaient bien, ils allaient de l’avant.  Mais pour nous, la remontée est l’objectif, comme fixé depuis le tout début de la saison. C’est vraiment dommage d’avoir connu des défaites en début de saison, surtout à domicile, mais on n’a pas eu de pression du club par rapport à cette entame, ce qui nous a permis, avec le coach, de travailler et de remonter la pente, match après match. Nous n’avons plus perdu depuis octobre, nous sommes revenus dans la course en haut du classement.

(…) En CFA 2, tous les matches sont compliqués, même ceux contre les petits clubs mal classés. Dans ces équipes, il y a pas mal de joueurs qui ‘cassent’ vraiment… Faire un championnat des réserves pros ? Je pense que ce serait vraiment bien, oui. Après, le niveau CFA, il nous prépare quand même plutôt bien au monde pro, car tu joues vite contre des adultes, et physiquement c’est formateur, pour ne pas se faire bouger si tu passes en pros. Même lors des entraînements avec eux ça sert. Et lors de certains gros matches de CFA ou de CFA 2 aussi. Comme contre le Stade Bordelais. Avec eux, c’est vrai qu’il y a une petite rivalité, mais que eux créent, surtout, car il y a beaucoup d’anciens des Girondins dans leurs rangs. On le sent bien quand on joue contre eux. »