Cindy Ferreira : « L’expérience joue beaucoup, et peut-être la chance aussi, un peu… »

Victorieuses à Marseille (1 à 0) la semaine dernière, les Girondines sont toujours en course pour le maintien, bien qu’encore relégables, et elles devront battre Juvisy ce dimanche (15H, à Blanquefort) pour espérer sortir de la zone des descentes, à un match de la fin du championnat de D1, où elles sont promues.

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Jeune joueuse offensive de cette équipe, Cindy Ferreira a été rencontrée, il y a de cela quelques semaines, par Girondins TV, pour se présenter et décrire son quotidien, et celui de ses coéquipières, qui terminent, pour l’immense majorité, leur première saison dans l’élite.

« J’aime bien tout ce qui est nouveau, j’aime bien les nouvelles
aventures. Mon arrivée, ça s’est fait par le biais de quelqu’un qui me
connaissait un peu ici, et qui a donné mon CV. Après, on m’a appelé et
ça s’est fait comme ça… Je connaissais déjà un peu la D1 donc ça a été
un bon point
. C’était aussi une nouvelle vie qui commençait, pour moi,
parce que je ne suis pas du tout d’ici en fait. J’ai tout lâché pour venir ici. Ça a été un peu
dur pour l’intégration
, surtout vu que je ne viens pas d’ici, mais j’ai
réussi à m’y faire petit à petit.

(…) C’est la première année du club en D1, donc c’est toujours compliqué, surtout avec une équipe très jeune, comme la nôtre. Il y a très peu de nos joueuses qui connaissaient la D1 dans ce groupe. Après, on peut voir qu’il y a une très grosse évolution entre le premier match qu’on a joué, contre Marseille (1/1) et nos derniers matches, surtout au niveau du jeu, même si les résultats ne sont pas trop là. On a beaucoup progressé, on le sait, on le sent, il ne manque pas grand-chose pour se sauver. L’expérience joue beaucoup et peut-être la chance aussi, un peu… Après, comparé aux clubs 100% pros, il y a un fossé. Nous, on va à l’entraînement après le travail ou après l’école, donc c’est très compliqué, alors qu’à Lyon ou bien Paris elles s’entraînent le matin et l’après-midi, elles en vivent… De notre côté, on se rend à l’entraînement à 19h15, on commence à 19h30, et on termine à 21h. Tout ça, plus le temps de rentrer, de manger, ce sont de très grosses journées.

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(…) Comme beaucoup d’autres des joueuses de notre équipe, je suis étudiante. Je suis dans le marketing événementiel. Ça se passe bien, et ’ai même effectué un stage au Haillan. Sur le terrain comme dans la vie, je suis combative, je me bats beaucoup. Et, sur un terrain, j’essaye d’être un petit peu technique, quand même (sourire) ! Mais mon défaut, c’est celui de ne pas rester concentrée tout le match, mais je sais qu’il ne faut pas baisser les bras, même si on se prend un but, un coup, ou quand le jeu s’arrête…Devenir pro ? C’est un de mes objectifs, oui, donc je travaille pour. Même si c’est très difficile, car il y a très peu de places, je travaille pour atteindre cet objectif. Après, on verra bien. Pour l’instant, on rêve surtout du maintien, pour l’équipe, c’est l’objectif et il va falloir être solidaire, y croire jusqu’au bout et tout donner, encore plus sur les gros matches. Mon rêve pour la fin de saison ? Qu’on me fasse rentrer pour les cinq dernières minutes, puis que je fasse une percée et que je mette une grosse frappe du droit en lucarne qui donne la victoire et le maintien à l’équipe. Ça serait une belle victoire pour l’équipe et pour moi ! »