Igor Lewczuk : « J’avais 12 heures pour prendre ma décision, c’était oui ou non »
La semaine dernière, avant « l’incident » des déclarations de Jocelyn Gourvennec contre lui, que le coach girondin a désamorcé avec tact, Canal + était allé à la rencontre d’Igor Lewczuk, le défenseur central des Girondins.
S’il sera suspendu dimanche, contre Marseille, le stoppeur international polonais réalise une bonne première saison en France, suite à son arrivée le dernier jour du mois d’août 2016. L’ex joueur du Legia Varsovie (âgé de bientôt 32 ans), avec qui il a gagné beaucoup de titres dans son pays, retrace donc le parcours qui l’a mené jusque là, de façon progressive :
« Au début, on veut tous être des attaquants et marquer des buts. Moi aussi. Mais après 1 ou 2 ans, et même un peu plus, je jouais au milieu ou en défense et je suis devenu défenseur, d’abord latéral. (…) A la base, je voulais étudier, j’ai donc déménagé à Varsovie pour aller dans une fac de sciences, car mon premier but était d’être un étudiant. Puis, durant mes études, un coach m’a repéré. C’était le coach de Pruszkow, en 3ème division, qui venait recruter des joueurs. Il se souvenait de moi. Il m’a suivi et après ça, je suis parti jouer en 3ème division à Pruszkow. C’est là que j’ai rencontré Robert Lewandowski. Nous étions dans la même équipe. Il y avait beaucoup de très bons joueurs.
(…) En fin de mercato, j’avais deux jours pour faire mon choix. Ce n’était pas vraiment stressant, mais difficile. En premier, j’ai dû en discuter avec la famille, avec ma femme, et après, j’avais encore 12 heures pour prendre ma décision. C’était ‘oui’ ou ‘non’. C’était difficile mais j’ai pensé que c’était ma dernière chance de jouer dans un autre pays. En plus, je connaissais déjà ce club de Bordeaux. Mais quand on voit tous ces grands noms, ces grands joueurs affichés dans les vestiaires, c’est à ce moment-là qu’on réalise qu’on est dans un grand club. Zidane, Lizarazu, Tigana, Micoud… Ce ne sont pas que 5 ou 10 joueurs.
(…) La 5ème place du championnat nous est abordable et ça doit être notre but. Je pense qu’on va le faire. (En Français) Je l’espère (sourire) ! »