Cédric Carrasso : « Je suis même prêt à être numéro 2 dans un club beaucoup plus costaud, mais… »

Très probable partant des Girondins dans quelques jours, même si rien n’est encore officiel, Cédric Carrasso, qui est frustré de ce dénouement cruel, mais pas abattu, a révélé, sur Canal +, comment il a tenté de négocier une prolongation de contrat au FCGB, laquelle n’est pas venue. Et, sauf gros retournement de situation, ne viendra pas dans les prochains jours.

« Depuis le départ, rester ici était ce qui était prévu dans ma tête, et j’ai proposé toutes les solutions possibles. J’étais prêt, d’ici un an et trois mois, à faire un point pour savoir si l’on continue ou pas, et à être là pour pouvoir encadrer le nouveau gardien qu’il y aurait, le mettre dans les meilleures conditions. Et aussi, s’il se blesse, pour qu’il y ait toujours un gardien sur qui on peut compter. Et à la suite de ça, je voulais faire entraineur des gardiens. Mon projet était là. On a beaucoup parlé de mon âge (35 ans, NDLR) et de mes anciennes blessures, mais ce n’est pas un critère qui correspond à la réalité des choses.

(…) Mon successeur (Benoît Costil ?) ? Si les dirigeants pensent qu’il aura un meilleur rendement que moi, ok, s’ils pensent que ça apporte quelque chose aux Girondins c’est normal qu’ils croient bon d’agir ainsi. Mais il va falloir que le prochain gardien des Girondins de Bordeaux soit excellent et qu’il ne se blesse jamais.

(…) Mentalement, je me sens capable de jouer et je le montre sur le terrain tous les weekends. J’ai voulu le montrer ici, où ma situation d’attente, de ne pas savoir ce que le club voulait faire de moi, aurait pu me couler. Mais non, au contraire, je l’ai pris comme un challenge. Je pense aussi qu’ailleurs ils seront contents de me récupérer. Je suis même prêt à être numéro 2 dans un club beaucoup plus costaud, mais c’est clair que je privilégierais le fait de jouer. J’ai envie de jouer car je m’éclate trop sur le terrain.

(…) Je sais qu’il y a pas mal de propositions, mais dire que c’est fait avec Montpellier aujourd’hui, c’est faux. Comme avec une autre équipe d’ailleurs, ou bien avec les Girondins ; car c’est faux également. Je ne peux pas, en plus de l’année difficile que j’ai vécue, me polluer la tête avec de la réflexion sur tout ça, en même temps que d’avoir quelque chose d’important pour la fin de saison avec Bordeaux. Si je commence à réfléchir à toutes les possibilités, je ne m’en sors plus… Je verrai donc ça à la fin.

(…) Un retour à Marseille ? J’ai grandi là-bas, j’ai été formé très jeune là-bas. J’ai passé de super moments à l’OM, mais je connais un peu le club et aujourd’hui ils ont d’autres priorités. Je ne suis pas là pour vous donner des informations mais je sais déjà qu’ils ont d’autres priorités. Honnêtement, j’ai vécu de belles années dans ce club, mais je ne me vois pas y retourner. J’ai déjà beaucoup donné pour Marseille, et l’histoire a fait que, non, je n’y retournerai pas. »