Grégory Sertic : « J’avais à cœur de jouer, c’était important après tout ce qu’il s’était passé »
Encore blessé au… genou, et finalement absent (sauf en boutique…) du match à Bordeaux, dimanche, avec sa nouvelle équipe de… Marseille, Grégory Sertic avait expliqué, à Sud Ouest, avant la rencontre (1/1), être très déçu de ne pas vite rejouer contre son ancien club formateur.
« C’est une grosse déception. J’avais à cœur de jouer, c’était important
pour moi après tout ce qu’il s’était passé. J’avais besoin de jouer contre Bordeaux. On a tout fait, avec le staff médical, pour guérir cette
entorse du genou mais bon, ce ne sera pas possible. Je n’avais pas peur de l’accueil. C’est la loi du foot. Je voulais partir, je savais que ce serait compliqué, je connais mes raisons. En revenant, j’aurais été
sifflé, voire insulté. Peut-être y aurait-il eu des banderoles. C’est la vie de footballeur, c’est comme ça et ce n’est pas grave. Une fois sur le
terrain, de toute façon, je fais abstraction de tout ça, ce n’est pas
important. »
L’ex vice-capitaine des Marine et Blanc a, ensuite, effectué un rapide retour sur les à côtés de son départ, très houleux…
« D’aucuns ont dit que les menaces étaient inexistantes. Cela me fait un peu rire car les menaces, ma compagne les a reçues devant chez nous. Alors, c’était peut-être des blagues d’ados, mais on ne pouvait le savoir… (…) Cela m’a fait le plus grand bien de partir, même si j’étais triste de quitter Bordeaux, quand même. »