Laurent Brun : « Des investigations très poussées pour des choses que le club n’avait jamais vues ! »

Autre morceau de l’entretien ‘GA’ de lundi dernier, avec Laurent Brun et Julien Bée, venus défendre leur premier ‘bébé’ : le livre « La fabuleuse aventure des supporters Girondins à Bordeaux » (à commander ICI). Laurent insiste ici, avec justesse, sur toutes les personnes ayant contribué à l’ouvrage, permettant sa grande richesse.

« Ma page préférée ? Sincèrement, c’est celle des remerciements, car il y a énormément de monde dessus, de gens ayant collaboré, de près ou de loin, vous verrez, c’est impressionnant. Il y a des anonymes ou des gens peu connus du grand-public, mais aussi des noms importants, très importants, des gens connus pour avoir été titrés. Mais tous ont joué le jeu, avec beaucoup de gentillesse et d’humilité, pour donner des souvenirs, des avis, des photos… Car ce stade, et ce club des Girondins, ils parlent à tous. En étant les plus objectifs possibles, nous ne pouvons que dire que ce club est un grand club, une institution. Et Jocelyn Gourvennec le rappelle souvent, donc c’est plaisant. D’ailleurs, on le fait parler dans le livre, sur la représentation qu’il a du scapulaire. Vous lirez ça, ce que ça évoque pour lui, alors qu’il n’a joué que contre Bordeaux, en tant que joueur, avec Nantes notamment.

(…) Je vais vous dire un truc : moi, depuis que je suis tout petit ; et je vais avoir 43 ans ; j’ai tout gardé, tout ce que j’ai acheté, qu’on m’a offert, que j’ai eu entre les mains, concernant les Girondins de Bordeaux. Je m’en suis servi pour le livre, bien sûr, car j’en ai plus que les Girondins. Dans ma maison, mes pires ennemis sont les souris et les allumettes (rire)… J’ai une vraie collection, presque de quoi faire une exposition. Et pour faire nos livres, avec Julien, nous avons mené, en plus, des investigations très poussées, afin de récupérer des archives, notamment des coupures de presse des années 30, 40, 50. Des choses que le club n’avait jamais vues ! Et comme on travaille aussi avec le club, on l’a aidé, un peu, à reconstituer son patrimoine. On a collaboré avec Scapulaire.com, avec des collectionneurs privés, qui nous ont prêté 1500 photos à scanner, même des photos de famille, que nous n’avons pas exploitées. Mais voilà aussi pourquoi j’ai souligné la richesse de notre page de remerciements. Et c’est très important. »