Dominique Baillif : « A partir du moment où le joueur vient en France, la TPO est interdite »
Depuis son arrivée à Bordeaux, fin janvier 2016, le milieu offensif brésilien Malcom (20 ans, sous contrat jusqu’en 2020) est sujet de bien des spéculations sur sa situation exacte. Acheté à Corinthians pour 5 millions d’euros, mais pour une somme totale proche des 10 selon les médias brésiliens, qui comptent tout l’argent versé à d’autres personnes et entités, le joueur – ou plutôt sa valeur à la revente – n’appartient pas totalement aux Girondins. Du moins pas encore. Car ils pourraient vite récupérer les fameux 15% de la revente dans le deal avec le défenseur Pablo, qui devrait être encore prêté puis vendu à Cortinthians, mais pour le reste ?
Dans l’émission ‘Girondins Analyse’, hier (radio R.I.G), Dominique Baillif (journaliste à Sambafoot) nous a donné les éclairages nécessaires pour tout comprendre. Et ce n’est pas si compliqué :
« Ce qui se passe avec Malcom, et avec la plupart des joueurs brésiliens en règle générale, c’est qu’ils n’appartiennent pas, dès le départ, à leurs clubs brésiliens. Bordeaux a donc, normalement, dû racheter 100% des droits, sauf que le Corinthians s’est tout de même gardé un certain pourcentage en cas de revente. Voilà pourquoi ils en laissent 15% dans les négociations pour Pablo. Un autre consortium ? Non, car à partir du moment où le joueur arrive en France la tierce propriété est interdite. Le club achète 100% des droits sans qu’une part reste à l’agent ou à une société. Et si Corinthians laisse ses 15% à la revente tout ira à Bordeaux. »