Jocelyn Gourvennec : « Si on me fait confiance, c’est car ma direction croit en moi et en mon staff »
Depuis l’été 2016, et son arrivée comme entraîneur des Girondins de Bordeaux, Jocelyn Gourvennec a eu une certaine liberté, avec la (nouvelle) direction, afin de remodeler l’effectif bordelais de manière profonde. En un peu plus d’un an, avec 3 mercatos (dont celui de l’été 2017 qui n’est pas fini), le Breton a donc vu partir et arriver beaucoup de joueurs : Carrasso, Costil, Sertic, Toulalan, Sankharé, Jovanovic, Ménez, Sané, Lewczuk, Yambéré, Ounas, Cafu, Sabaly, Lerager, Maurice-Belay, Guilbert, Otavio, A. Mendy, A. Traoré, C. Diabaté, Pallois, Kamano… Mais comment a-t-il fait pour autant bouger le FCGB, club réputé si stable ; et même presque trop calme ?
Sa réponse, en conf’ de presse ce jeudi :
« Je ne sais pas, car je n’ai pas de recul sur ce qui a été fait avant. Moi, je fais ce que j’ai toujours fait : j’explique bien les choses, en essayant d’être le plus clair possible sur la stratégie sportive, et en équilibrant au mieux le groupe, ce sur quoi il faut être lucide, pour bien analyser son effectif. Or, je pense bien expliquer les choses, et sans doute que si je suis suivi, si on me fait confiance, c’est car ma direction croit en moi et en mon staff, car c’est un travail d’équipe. Je suis très bien entouré, au niveau technique, médical et au niveau des superviseurs. Avec Ulrich (Ramé, le directeur sportif, NDLR) on travaille aussi en très bonne intelligence. Voilà pourquoi on avance. Et si l’actionnaire nous suit c’est car il est ambitieux, et car il croit en notre travail.
Autour de nous, d’autres avancent vite eux aussi, et c’est un élément faisant qu’on ne doit pas traîner en route. Après, on fait des choses à notre niveau. On en joue pas la Ligue des Champions, ni l’Europa League, donc on va travailler pour revivre l’Europe. Mais je trouve qu’on travaille bien, que l’équipe sera plus compétitive qu’avant. Autour de nous, les autres travaillent bien aussi, il y a de la concurrence, les matches sont disputés, tout sera dur, mais nous on reste dans notre évolution d’effectif. »