Margot Dumont : « Si tous les clubs professionnels pouvaient faire ça, ce serait vraiment super ! »
En immersion pendant quelques jours avec la section féminine des Girondins, la journaliste Margot Dumont (BeIN Sports), ancienne joueuse de Division 1 à Issy-les-Moulineaux, a donné ses impressions à Girondins TV. Elle clarifie aussi les choses quant à ces 3 jours d’entraînement, qui ne sont pas faits pour déboucher sur un engagement plus durable.
« Je suis ici, tout d’abord, pour voir comment ça se passe du coté de la section féminine des Girondins. Elles sont quand même en D1 et se sont maintenues. L’année dernière, j’avais déjà pu aller m’entraîner avec Saint-Étienne, en D1. C’est pour voir comment ça se passe, et pour faire parler d’elles du coup, parce que l’on est médiatisé par BeIN Sports. Ce n’est pas vraiment un essai, car – entre nous -, je ne vais pas quitter BeIN, mais c’est plus une occasion de voir comment ça se passe et de faire parler des filles.
Au niveau des entraînements, je dois reprendre mes marques. Elles, elles ont l’habitude de s’entraîner tous les jours, moi je fais plutôt des fives ou des soccers, et ce n’est pas tout à fait le même type de travail. C’était aussi très dur de comprendre les exercices et de se remettre dedans, car moi cela fait quatre ans que je ne m’entraîne plus en club. Les filles, ici, sont vraiment sympas, accueillantes. En plus, il y a des étrangères, c’est plutôt sympa. Cela donne une vraie bonne ambiance. Et puis, franchement, il y a un bon niveau, ce sont toutes des petites Gattuso, des petites teignes, c’est très bien. Cela tire bien le groupe vers le haut. C’est vraiment sympa. Moi, je vais essayer de tenir le rythme (rire) !
J’en avais parlé un petit peu avec le président, Stéphane Martin, la saison dernière, quand je l’ai interviewé, mais au niveau du mercato on sentait sa volonté de vraiment faire quelque chose de grand et de s’inspirer un petit peu du modèle lyonnais. C’est un peu ce qui se fait maintenant. Les filles sont dans de très bonnes dispositions. Elles sont traitées comme des professionnelles, et avec l’arrivée des étrangères il y a un certain budget. Moi je vois ça d’un bon œil, et si tous les clubs professionnels pouvaient faire ça, ce serait vraiment super ! »