Jocelyn Gourvennec : « On aurait surtout besoin d’un joueur ayant la tête à 100% aux Girondins… »
Tandis que le cas du possible départ de Diego Rolan – voulu par le joueur depuis longtemps – n’est toujours pas réglé, à une semaine de la fin du mercato, et que son dossier semble toujours flou ; Jocelyn Gourvennec a réexpliqué en détails pourquoi l’attaquant uruguayen des Girondins (sous contrat jusqu’en 2018) ne jouait pas depuis le début de la saison.
« Cette question, j’y réponds toutes les semaines, au moins deux fois par semaine : avant et après les matches (rire). Mais c’est toujours avec plaisir, car chez moi vous avez bien vu qu’il n’y a pas de tabou (rire)… Diego, c’est un vrai feuilleton. (…) Quand un joueur n’a plus la tête au projet de son club, l’entraîneur doit s’adapter, ne pas insister, et passer à autre chose ; même si j’aurais préféré que a se règle avant. L’important, c’est que cela se passe en bonne intelligence entre tout le monde, ce qui est le cas. Aussi, le club n’est pas obligé de vendre Diego, la situation économique est bonne, il n’y a pas de blocage financier par rapport à lui.
Il a toujours un contrat, mais à partir du moment où il veut partir et n’entre plus dans le projet du club ; quand la saison démarre, moi qui suis l’entraîneur, qui prépare la saison, avec un club et un actionnaire qui ont aussi leurs mots à dire ; il faut bien… Pour moi, je trouve ça logique et normal qu’un joueur jouant pour les Girondins ait complètement la tête aux Girondins. La même chose se passe dans tous les clubs, nous ne sommes pas les seuls à vivre et à faire ça… SI on aurait besoin de Diego sur le terrain ? Peut-être… Mais on aurait surtout besoin d’un joueur ayant la tête à 100% aux Girondins, et tout l’enjeu de ce cas est là aujourd’hui. Je crois que Jardim fait pareil à Monaco, avec Mbappé qui a émis le souhait de partir… Il a peut-être plus de choix, c’est sûr, mais la situation reste la même, avec un joueur qui veut partir et un club qui considère qu’il n’aura donc pas totalement la tête au projet de l’équipe. C’est d’autant plus vrai pour Diego, car il n’a plus qu’un an de contrat. Après, il reste encore quelques jours pour en discuter, à tête reposée, on verra après le match contre Troyes ; mais le plus important c’est que les intérêts du club des Girondins de Bordeaux soient préservés. C’est le critère numéro 1. Le reste, c’est à l’entraîneur de s’adapter. »