Nicolas de Tavernost : « Certains ont plus de moyens, mais ce n’est pas le moment de lâcher »
Ambitieux pour Bordeaux, qu’il croit capable de candidater à… la 3ème place de Ligue 1 (!?), Nicolas de Tavernost, le dirigeant d’M6, l’actionnaire des Girondins de Bordeaux, a beaucoup parlé ces derniers jours : de Malcom, qui devrait bien rester bordelais et pourrait même prolonger son contrat ; de la fin de ce mercato d’été, pour laquelle il a affiché une grande… prudence ; mais aussi du début de saison de l’équipe et, surtout, de l’engagement d’M6 aux côtés du FCGB.
Retranscriptions de ses derniers propos, tenus sur l’antenne de GOLD FM :
« Notre début de saison n’est pas négatif, on gagne chez nous et c’est important. On doit digérer encore cet échec de la non-qualification en phase de groupes de la Coupe d’Europe, ce qui est compliqué. Maintenant, il faut repartir d’un bon pied, et on a fait de bons recrutements pour cela, afin d’avoir une bonne équipe, dont on a gardé le potentiel. On doit voir pour faire encore des ajustements. On espère faire une bonne saison. Les deux gros, Paris et Monaco, seront durs à rattraper, mais derrière je crois que personne n’est impossible à rattraper… Alors allons de l’avant.
sudouest.fr (Stéphane Lartigue)
Les difficultés financières ? Non, ce n’est pas fini… Mais aujourd’hui, on est à la veille du renouvellement des droits télé, et on voit bien que le championnat de France reprend beaucoup d’intérêt, en France et même à l’international. Donc ce n’est pas le moment où Bordeaux doit lâcher, car nous voulons rester en haut de tableau. On a parfois des difficultés à s’y maintenir, on le sait, et il y a deux clubs qui ont des moyens qui n’ont pas de rapports avec les nôtres, mais tous les autres clubs sont rattrapables. Certains ont plus de moyens que nous ou plus de public, mais on peut quand même jouer notre partition. Et en la jouant, au moment où le football est devenu une valeur essentielle pour la télévision – et on est bien placés pour en parler -, où il n’y a pas de télévision à péage sans football, où le championnat de France reprend de l’allant, ce n’est pas le moment de lâcher-prise. Il faudra donc s’habituer à ce que je vous réponde toujours la même chose : NON, le club n’est pas vendu ; pas plus que Malcom n’est transféré… Voilà !
(…) Si on est obligés de suivre les investissements des autres ? Non, pas forcément, mais nous sommes obligés d’avoir une bonne équipe, c’est déjà beaucoup. Pour cela, je trouve que le club, avec Stéphane Martin, Jocelyn Gourvennec et puis Ulrich Ramé, travaille bien. L’organisation est bonne, Bordeaux prouve son ambition ; malgré des pépins, parfois, comme l’élimination européenne prématurée ; et la saison sera longue pour avoir des satisfactions. On s’accroche, on garde un effectif de qualité. En avant !«