Benoît Costil : « Je n’ai pas perdu cet objectif du Mondial 2018, que je garderai jusqu’au bout »
Désormais N°4, visiblement, dans la hiérarchie des gardiens français selon Didier Deschamps, le sélectionneur ; Benoît Costil, nouveau dernier rempart des Girondins de Bordeaux, a affirmé, sur Canal +, croire encore aux Bleus et au Mondial 2018. Mais il prend les choses avec détachement.
« Aujourd’hui, oui, la hiérarchie c’est Lloris, Mandanda, Areola et moi. J’en suis déçu, car je suis ambitieux et que j’ai l’envie de poursuivre avec les Bleus, mais il y a une hiérarchie… Je ne figure pas dans les 3, mais ce qui compte c’est le mois de juin, et il y a encore du temps, du travail, et je n’ai pas perdu cet objectif de la Coupe du Monde 2018, que je garderai jusqu’au bout. Aujourd’hui, Alphonse (Paris S-G, NDLR) est très performant avec son club, c’est un excellent gardien, il joue. Moi, je ne lui souhaite que du bien, même si je suis déçu. Ce sont tous d’excellents gardiens, je ne leur souhaite pas de malheur pour être, moi, en sélection. Après, si je ne suis plus convoqué, c’est sûr qu’il faudrait un coup du sort incroyable… Une blessure d’un de mes 3 collègues. Mais je ne leur souhaite pas ça, car je m’entends super bien avec eux, ce sont des gens pour qui j’ai du respect et de l’affection. Quand on a pu travailler ensemble, cela s’est super bien passé, donc je ne peux pas leur souhaiter ça ; à personne. Ce n’est pas possible… Et si je ne suis pas au Mondial, c’est pas grave ; je regarderai les copains à la télé, avec une perruque tricolore, un verre à la main, et voilà (rire) ! »
A 30 ans, l’ancien rennais (1 sélection) était notamment dans les 23 pour l’Euro 2016, en France.