Jérôme Dauba, avant la réception de Marseille : « Ce sera le premier gros test de la saison »
Ce samedi, quelques heures avant le grand match des Girondins à Paris, les Girondines ont elles aussi un gros morceau au programme : l’Olympique de Marseille, qu’elle ‘reçoivent’ du côté de… Libourne (stade J-A Moueix) pour la 4ème journée de la Division 1 Féminine.
5èmes (sur 12) après 3 journées, et 2 victoires, les coéquipières de Sophie Istillart veulent tenter d’imiter les garçons et doncde ne surtout pas perdre à domicile contre Marseille, face à qui elles avaient pris 4 points sur 6 la saison dernière.
Questionné par GOLD FM, à propos de cette affiche, le coach Jérôme Dauba est lui aussi enthousiaste, mais vante tout de même l’équipe phocéenne :
« Marseille est quand même une équipe qui a des arguments, qui est supérieure à celles qu’on a affrontées jusque-là. Pour l’instant, elles n’ont qu’un seul point, mais l’année dernière aussi elles avaient fait un début de saison catastrophique, pour au final terminer à la quatrième place. Donc je pense que quand elles auront trouvé un certain équilibre, ça sera une équipe très difficile à bouger. Pour nous, en tout cas, ce sera le premier gros test de la saison, et on va voir comment on va être capable de réagir, selon ce que va nous proposer Marseille. L’avantage, c’est qu’avec déjà deux victoires on a moins la pression que Marseille. Aussi, et c’est notre force depuis le début de saison, on sent qu’il y a une sérénité, une force tranquille qui commence à s’installer dans l’équipe, qui ne panique jamais. (…) Après, l’histoire de l’invincibilité, ça reste quand même celle des garçons, même si on aime aussi y être associé, car c’est toujours intéressant, pour être encore mieux intégré dans le club. Alors forcément, on en parle, surtout aux nouvelles joueuses, aux étrangères, en leur disant que c’est une rivalité dans l’histoire du club, en leur racontant le palmarès, et toutes ces choses qui comptent.
(…) Cette saison, on est optimistes et ambitieux, on a constitué un groupe pour l’être. Maintenant, on sait aussi d’où on arrive, donc on fait profil bas, on ne dit rien, mais on bosse énormément à l’entrainement. Il y a vraiment beaucoup de sérieux et d’investissement de la part de tout le monde, car on n’est pas là pour parader, pour s’enflammer, mais pour bosser et avoir des résultats. »