Le début de saison de Bordeaux (et de Ligue 1 en général) vu à travers les « Expected Goals »

En ce début de trêve internationale, Florent Toniutti propose (article complet à lire ICI sur ChroniqueTactiques.fr) une analyse des 8 premières journées de Ligue 1 et du classement à travers les « Expected Goals » (xG).

Les Expected Goals (« buts attendus » en Français) se calculent, à la fois offensivement et défensivement, en additionnant les coefficients de dangerosité de chaque tir d’une équipe lors d’un match (selon la distance, l’endroit, la zone du corps, le type d’action, la position du gardien etc), afin d’en déduire un total théorique correspondant au nombre de buts qui « aurait dû » être marqué. Par exemple, lors du dernier Paris S-G – Bordeaux, malgré le score final de 6-2 en faveur du PSG, les xG étaient de 2.26 pour Paris contre 2 pour Bordeaux. Pourquoi ? Car Bordeaux a plus tiré que Paris lors du match, déjà, et car certains buts des joueurs d’Unai Emery (dont celui de Neymar sur coup-franc) ont été marqués sur des situations où il est rare de marquer, et donc sur des tirs avec des coefficients de dangerosité faibles. Bref, l’efficacité extrême et le talent ont fait la différence et la modélisation statistique permise par les xG le montre très bien. Voir le schéma ci-dessous.

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Passée cette explication technique, et pour en revenir à l’analyse globale de Florent à partir de cet outil que sont les xG, un passage concerne les Girondins. Et il est assez flatteur puisque « Bordeaux est l’équipe possédant la deuxième meilleure différence entre xG concédés et xG subis depuis le début de la saison (+6,08). Loin derrière le PSG et son +13,68, mais devant Monaco (+4,8), Nice (+4,16) et Lyon (+4). (…) Certes, cela peut paraître paradoxal alors qu’ils viennent d’en prendre 6 au Parc des Princes, mais Bordeaux possède bien l’une des meilleures bases défensives du championnat (4ème avec 8 xG.contre). En vérité, la différence vient plus du milieu de terrain que de l’arrière-garde ».

Révélant que les Girondins, lors des 8 premières journées, concèdent assez peu de tirs par match (9.3 en moyenne), Florent note également que « Offensivement, la Malcom-dépendance est pour le moment évidente mais elle porte quand même ses fruits. Bordeaux se crée en effet près de 3 grosses occasions par match (2,90), soit autant que l’AS Monaco ».

On vous invite à lire l’article complet (tweet ci-dessous), qui traite les cas de beaucoup d’équipes sous un angle rare et intéressant.