Jocelyn Gourvennec : « Peu importe l’adversaire, il faut retrouver notre cohérence collective »

Deuxième gros morceau du point-presse d’avant Bordeaux – Monaco (11ème journée de Ligue 1) donné ce jeudi par Jocelyn Gourvennec. L’entraîneur de nos Girondins de Bordeaux, demandant un Bordeaux de gala face aux champions de France en titre, une semaine après le piteux 0-1 concédé contre Amiens, jugera la réaction de ses joueurs sur leur visage collectif ; leur vrai visage selon lui, loin du non-match contre le promu picard, qui les force à se révolter.

« Les critiques après le match d’Amiens étaient normales, car nous avons failli. Mais je veux juste qu’on ne tire pas de conclusions sur le groupe car il y a eu un match raté. On aurait dû faire mieux, oui, et on n’en a pas été capables ; mais il ne faut pas faire de cette rencontre la photo officielle des Girondins de Bordeaux. On doit toujours rester lucides dans l’analyse, par rapport au match et au comportement du groupe, à son travail, à son état d’esprit, aux semaines de vie du vestiaire. Et sur ça, les joueurs sont très bien, le groupe répond et travaille bien ; et il est exigeant. Mais on n’est jamais à l’abri de rater un match, on l’a vu. Sauf que ce n’est pas la vérité de ce groupe là. Je n’ai pas été content d’eux ; collectivement et individuellement ; et ils le savent car je le leur ai dit, mais je sais que ce n’est pas ça leur vrai visage. Je veux qu’on soit à nouveau cohérent, même contre Monaco, où ce sera difficile. On verra ce que ça donnera en termes de résultat, mais je veux d’abord retrouver un collectif, avant de penser ‘victoire, classement’. Je veux qu’on se focalise d’abord là-dessus, sur notre propre cohérence, notre comportement.

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Hier, nous n’avons pas joué la Coupe de la Ligue, car nous entrons en lice au tour suivant, mais si ça avait été le cas il aurait fallu réagir en Coupe de la Ligue. Et on aurait dit ‘C’est juste la Coupe de la Ligue’, mais cela ne change rien, car c’est le match suivant. Et pour nous, cette étape d’après Amiens c’est Monaco. Et une fois qu’on aura joué Monaco, en ayant regagné à domicile je l’espère, on s’occupera du déplacement à Rennes. Franchement, avec ce qui s’est passé là, dans ma gestion du groupe, ce sont des ressorts différents que si on avait gagné à Amiens… Après notre match à Amiens, il est évident que dans la semaine de travail nous avons été plus… (il hésite) précis, dans ce qu’on veut. Il faut être très clair dans ce qu’on demande sur le plan tactique, offensivement et défensivement. Mais en tout cas on ne pense qu’au match contre Monaco, sans se focaliser sur Rennes dans 8 jours ni sur Marseille dans 3 semaines. C’est le match d’après qui compte, donc c’est Monaco. Et on doit à nouveau être conquérant, même contre Monaco : une grosse équipe, avec des individualités. Peu importe l’adversaire, il faut retrouver dès ce weekend notre cohérence collective. C’est toujours, je trouve, en ayant une organisation collective rigoureuse et en y mettant le bon état d’esprit, en repartant sur ses bases-là, qu’on arrive, par ricochet, à avoir une meilleure qualité de jeu en conséquences. Le nerf d’un collectif, ce qui améliore généralement l’efficacité – comme par hasard… -, c’est d’avoir une base solide, des repères ensemble, afin qu’on puisse travailler ensemble à bien récupérer le ballon pour ensuite avoir un jeu qui se met en place. Ce n’est jamais l’inverse. »