Philippe Fargeon : « Contre Marseille, aux joueurs de se battre, de ne pas décevoir les supporters »
A l’antenne de GOLD FM, l’ex avant-centre du FCGB, Philippe Fargeon, donne son avis sur l’ambiance d’avant-match Bordeaux – Marseille du côté des Girondins, notamment avec le classique ‘coup de pression’ des Ultramarines, qui sera mis samedi – veille de match – au Haillan, afin de rappeler aux joueurs que contre l’Olympique de Marseille il est interdit de perdre à domicile, pour prolonger une série qui dure depuis… 1977.
« Je ne sais pas si la trêve de 15 jours sera suffisante pour se remettre la tête à l’endroit – il le faut en tout cas ! -, mais à la fin du match contre Marseille on saura si ça a permis de se retrouver et d’être solidaires pour prendre conscience qu’il fallait rester unis pour affronter les inévitables mauvaises passes d’une saison. Dimanche, c’est Marseille qui arrive quand même. Et si le club, en interne, n’est pas en crise – ce que je comprends -, la crise peut être avec les supporters, si jamais on perd contre Marseille, pour la première fois depuis 40 ans. Le danger est surtout là. Mais je pense que l’entraîneur sait exactement ce qu’il fait, et qu’avec son staff il sait bien comment réagir, vis-à-vis des joueurs. Peut-être qu’ils ont un peu peur que les supporters viennent les voir ; même si on sait que Bordeaux a un public qui est derrière l’équipe… En tout cas, c’est aussi ça, je pense, la raison des 3 huis-clos cette semaine, même si sur celui de samedi les Ultras vont venir.
(…) Les joueurs ne doivent surtout pas voir ça comme une intrusion. Je pense que l’équipe a la chance d’avoir, à chaque match, des supporters qui viennent la voir jouer ; donc ils ont le droit de parole et de le droit de cité, dans la bonne intelligence bien sûr, en demandant l’autorisation au club avant et sans troubler l’entraînement. Mais je trouve que c’est une très bonne chose, normale, que les supporters ; eux qui savent mettre une ambiance de feu quand on en a besoin ; viennent dire aux joueurs : ‘Nous sommes là, on est là pour vous aider, mais il faut se battre’. Comme ça, ça voudra aussi dire au nouveaux joueurs : ‘Bienvenus dans un grand club’ (sourire) ! Car Bordeaux c’est une histoire, un public, et si vous avez peur de voir les supporters venir vous dire de faire une seule chose, votre job… C’est juste une ou deux fois dans l’année, donc ce n’est pas… Aux joueurs de se battre, et de ne pas décevoir les supporters. C’est un rappel. Tant mieux que ça arrive. Surtout avant Marseille. Les supporters représentent un club, une région, et les joueurs doivent porter haut ces couleurs. »