D. Tholot : « Ce qui me gêne le plus dans les médias c’est qu’on est plus dans la critique, sans arrêt »
On en termine avec les extraits du podcast ‘Girondins Analyse‘ de notre entretien du mois dernier avec… DIdier Tholot, ex attaquant des Girondins de Bordeaux dans les années 90 et aujourd’hui entraîneur en quête d’un banc de touche ; et annoncé dans les petits papiers de l’AS Saint-Étienne. Ici, Didier déplorait le fait que la médiatisation et l’image priment parfois sur tout le reste… l’ayant notamment obligé à se mettre en avant ces dernières semaines en état, justement, visible dans les médias.
« J’ai pris mon temps, et peut-être que je devrais encore plus le prendre, car il y a beaucoup d’entraîneurs sur le marché aujourd’hui, mais oui, j’ai envie de reprendre un poste, d’entraîner au quotidien. Et je ne me ferme aucune porte, car je suis déjà allé à l’étranger et que je suis prêt à y retourner, tant qu’il y a un projet, des structures et les moyens de bien travailler. Ces derniers temps, en matière de communication, j’ai eu envie de m’y mettre un peu et d’être plus présent – alors que je suis plutôt quelqu’un de discret qui se dit ‘Si ça vient c’est que ça doit venir’ -, car j’ai l’impression qu’actuellement, si tu es à Canal ou à beIN, tu es un bon entraîneur… Attention, je ne dis absolument pas que ceux qui y sont sont de mauvais entraîneurs, mais je dis juste que c’est forcément plus facile, avec du recul, derrière un ordinateur, de parler, de prendre une décision. Sur le terrain, il faut réagir et choisir instantanément. Ce n’est pas pareil.
(…) Après, j’aime bien cet esprit décalé qu’il peut y avoir à la télé, parfois. C’est une manière de se moquer. Mais ce qui me gêne le plus dans les médias, c’est qu’on est plus dans la critique, sans arrêt. Aujourd’hui, pour être bon, on dirait qu’il faut forcément critiquer. Même quand ça va bien, il faut trouver la petite bête pour que ça n’aille pas trop. Mais c’est à l’image de la société… »