Florian Brunet : « C’est amusant de lire et d’entendre qu’il n’y a pas de pression à Bordeaux… »
Dans ‘Girondins Analyse‘, hier soir, le leader ultra Florian Brunet a longuement expliqué l’utilité des Ultramarines Bordeaux 87 quand ils prenaient la décision et la responsabilité d’aller au Haillan pour parler aux joueurs dans les moments importants, comme cet avant FCGB – OM.
« On sait que les supporters ont tendance à tout dramatiser ou à s’enflammer, mais là on a pris 1 point sur 15 lors des 5 derniers matches. On ne peut pas l’accepter, même si une saison c’est forcément des hauts et aussi des bas. C’est un match hautement symbolique, accentué par nos 30 ans ; et on l’aurait donc très mauvaise si Bordeaux perdait pour la 1ère fois depuis 40 ans contre Marseille à domicile lors d’un moment si important. Nous, on a fait corps pour ne pas polémiquer et on est restés soudés. Dimanche, on va faire le job, mais il est clair que ça doit se passer bien sur le terrain… On reste assez confiants, malgré tout, car la qualité de l’équipe elle n’a pas disparu du jour au lendemain. Demain (aujourd’hui, samedi, NDLR), il y aura donc une confrontation entre les joueurs et nous, au Haillan, mais on n’en dit pas plus. On conserve une grande part de mystère sur tout ce weekend car on veut vraiment que les gens qui ont travaillé sur les 30 ans soient là aux premières loges et aux avant-postes. Avec tout le respect qu’on a pour les autres supporters, qui sont aussi très importants et méritent le respect, on ne veut pas que des opportunistes viennent avec nous juste car il y a quelque chose de particulier.
Après, vous savez, c’est amusant de lire et d’entendre, à droite à gauche, qu’il n’y a pas de pression à Bordeaux… Car on est justement un des clubs en France où il y en a le plus. On a déjà été voir les joueurs et leur parler à 3 ou 400 au Haillan ; et pas que pour Bordeaux – Marseille, pas devant les journalistes. On l’a parfois fait sans prévenir, sans que ça se sache après également, car ce n’est pas notre genre de nous étaler… Et encore moins de casser des voitures pour se faire remarquer. On est là pour l’intérêt du club, pas pour casser des voitures ou se faire bien voir. Ce weekend, on ira dire aux joueurs ce qu’on pense, entre bonhommes, car c’est important que les supporters rappellent aux joueurs certains fondamentaux, pour qu’ils se battent ensemble sur le terrain, en sachant pour quoi et pour qui. On leur parlera droit dans les yeux, car on représente les supporters. Et le club a bien compris, depuis longtemps ; tout comme le coach Jocelyn Gourvennec, qui l’a parfaitement assimilé ; qu’on aide à amener ce supplément d’âme, cet appui psychologique. Les joueurs, ils sont un peu dans une bulle, mais on leur fait prendre conscience qu’à Bordeaux il y a des milliers de gens qui vivent et transpirent FCGB. On va leur rappeler ça, leur dire qu’ils sont les héritiers et les garants d’une histoire, qu’ils doivent la respecter, et dont ils doivent être dignes. On va surveiller s’ils le sont, et s’ils ne le sont pas on fera ce qu’il faut. En tout cas, pour dimanche, Gallice sera une fournaise, et le Virage Sud fera le travail. »