Jocelyn Gourvennec : « On se concentre sur ce sur quoi on peut agir, et surtout sur l’intensité »
Seulement 9èmes de Ligue 1 après 13 journées, avec 17 points, Bordeaux et son entraîneur, Jocelyn Gourvennec, visent un retour dans le Top 6 d’ici la trêve. Mais comment ? Réponse du coach, en plusieurs points :
« L’année dernière, à la trêve, on était 10ème à 25 points, et les 30-31 points c’était la 5 ou 6ème place. Je crois que ce sera pareil cette année. (…) Sur les mauvais résultats actuels, déjà, je précise que je n’ai pas cherché d’excuses avant (sourire). Il y a des éléments, des explications, mais pas d’excuses à se chercher. Si on n’est pas bons, c’est notre responsabilité. Après, on sait bien que tous les matches sont difficiles… Personne n’aurait misé sur Amiens qui bat Lille ou qui est proche de battre Monaco, donc ça montre que toutes les équipes peuvent se faire piéger. Et ce n’est pas vrai qu’en France. Aujourd’hui, Dortmund vient de prendre 1 point sur 5 matches, ce qu’on avait fait nous ; alors que c’est Dortmund…
Le championnat allemand est un autre championnat, mais la problématique reste la même pour tout le monde. Nous, je ne veux pas qu’on se focalise que sur notre adversaire ; bien ou mal classé ; mais qu’on pense à ce qu’on a à faire. On a pris un peu de retard, on doit le récupérer en étant plus solides, plus denses, plus justes… Dimanche dernier, contre Marseille, je pense que si on est plus justes on met le deuxième but, et qu’on ne parlerait pas de tout le reste aujourd’hui… Donc tout ça ce sont des choses sur lesquelles on peut agir, donc on se concentre là-dessus, et surtout sur l’intensité, un domaine sur lequel on doit faire mieux, car on a été bon là-dedans en début de championnat. Offensivement, on sait qu’on a des joueurs de qualité pour faire la différence, donc si on défend bien, ensemble, avec intensité, on a moins de problèmes.
(…) Dernièrement, je trouve qu’on a retrouvé du peps à l’entraînement. Après le match perdu à Rennes, pendant la trêve internationale, tous les joueurs ont retrouvé du dynamisme ; ceux qui jouent beaucoup comme ceux qui jouent moins, à l’image de Cafu ; et c’est positif. Je crois que notre bon match d’ensemble contre Marseille a rejailli sur tout le monde. La cohésion de l’équipe, l’état d’esprit, l’intensité, les efforts qu’on a fournis on montré qu’on pouvait progresser, même si on n’a pas gagné à cause d’un but encaissé à la toute fin – malheureusement… – et qu’on peut se reprocher quelques petites choses. »