JLT sur l’intégration des jeunes et de Vada
« Décider sur les questions liées aux jeunes n’est pas simple pour la direction. Soit on fait confiance au technicien en place, soit on gère nous même… Pour un cas comme celui de Bruno Ecuele-Manga, c’est Laurent Blanc, pourtant ancien grand défenseur central, qui n’en a pas voulu. Pour Krychowiak on l’a prêté successivement car on croyait en lui, mais l’entraîneur actuel n’en a pas voulu non plus. Imposer des joueurs c’est perdre son temps car le garçon ne jouera jamais si l’entraîneur ne lui fait pas confiance.
Il y a cependant un cas sur lequel j’ai lutté c’est celui d’Henri Saivet. Il a signé pro très jeune, mais Blanc ne voulait pas le faire jouer sans toutefois se résoudre à le prêter pour garder un effectif riche en cas de blessure par exemple. J’ai finalement imposé son prêt à Angers sous Jean Tigana. Il a beaucoup appris là bas et il s’est imposé à la longue en revenant avec Francis Gillot. Pour André Poko c’est un peu pareil, on l’a fait venir mais il a mis du temps à jouer. La Coupe d’Europe lui a permis d’intégrer petit à petit l’équipe, comme lors des matches contre Newcastle et Kiev, puis il s’est imposé naturellement. »
Le dirigeant du FCGB est également revenu sur le cas de Valentin
Vada, l’espoir offensif italo argentin formé au Proyecto Crecer, filiale
des Girondins en Argentine, qui passera pro au 1er juillet 2014 après
des longs mois de conflits entre le club au scapulaire et la FIFA :
« Concernant le cas Vada on s’est battu comme des chiens pendant 2 ans. Un travail fatiguant, mais on est arrivé à nos fins devant la justice contre la FIFA. Par contre, Valentin a été trop starisé dans cette affaire. Il a un vrai potentiel, mais il n’a que 17 ans. On croit en lui, mais c’est difficile d’imaginer qu’il puisse être une solution immédiate dans l’équipe première. »
NB : Retranscription faite par nos soins.