Jocelyn Gourvennec : « Vous savez, les causeries d’avant-match, il y a toujours un fantasme dessus… »
Encore durant son point-presse d’avant Dijon – Bordeaux, le coach Jocelyn Gourvennec a été questionné sur le contenu de sa causerie d’avant Bordeaux – Saint-Étienne (3-0), qui avait, il semblerait, particulièrement motivé les joueurs, dont Valentin Vada. Mais l’entraîneur des Girondins calme le jeu sur ce sujet :
« Mon discours d’avant-match ? Il était un peu plus fort qu’avant, car le moment l’exigeait. Mais ce n’était pas, non plus… Disons que je n’ai pas rédigé ma causerie deux jours avant. J’ai parlé avec mon cœur, comme c’est venu, avec les mots qui me semblaient adéquats pour mon groupe à ce moment-là. C’était important de bien fixer les choses pour le match, et si ça a touché les joueurs, tant mieux, c’était le but. Mais vous savez, les causeries d’avant-match, il y a toujours un fantasme dessus… Vous ne pouvez pas, surtout en jouant tous les 3 jours, inventer quelque chose en permanence. Vous gardez toujours un fil conducteur, et donc les causeries elles se ressemblent toutes un peu. En tout cas dans la construction. Après, il est important, pour garder les joueurs en éveil, les stimuler, d’avoir des leviers différents, parfois. Là, j’ai été dans l’émotion, car le moment et l’importance du match le demandaient. Mais on ne peut pas toujours être là-dedans, car les joueurs doivent aussi y être réceptifs. Mais là, vu notre mauvaise série, je pense que c’était un bon ressort. »