Objectif Brésil pour Sané, Saivet, Giresse et N’Guémo
Mais les deux Bordelais, auxquels il convient de rajouter le 3ème larron Laine Sané, compatriote d’Henri Saivet, et la légende vivante des Girondins Alain Giresse, sélectionneur des « Lions de la Teranga » sénégalais, auront chacun fort à faire dans les barrages décisifs où ils sont impliqués.
Battus 1-3 en Côte d’Ivoire, le Sénégal de Sané, Saivet et Giresse devra renverser la vapeur, à Radès (Maroc)… sur terrain neutre ! Ceci en raison d’une interdiction de joueur au pays suite à des débordements l’an dernier. Un drôle de contexte auquel Henri Saivet ne veut as trop donner d’importance, préférant retenir que le but arqué en toute fin de match à Abidjan est un espoir à saisir :
Ça se passe très bien avec la sélection, on a un groupe jeune, vraiment sain et qui a des qualités. Et jouer au Maroc, ce n’est pas handicapant… Je n’ai pas encore joué au Sénégal, mais la pelouse, apparemment, est dans un état pitoyable ! Alors autant mettre les chances de notre côté pour avoir un bon terrain et mieux nous exprimer, car je pense que nous avons une équipe qui veut jouer au ballon. »
Pour sa part, N’Guémo, qui n’avait pas disputé le barrage aller (0-0 en Tunisie) en raison d’une alerte cardiaque, sait que l’avantage du terrain peut compter pour les « Lions Indomptables » du Cameroun, tout comme l’expérience de l’effectif habitué aux rendez-vous à enjeu, en club comme en sélection :
« C’est quelque chose d’énorme, quoi ! On a un match à faire… On a le Brésil au bout d’un match, donc il faut le gagner. Ce sera compliqué, sachant que ce n’était déjà pas facile à l’aller, mais on a su garder nos cages inviolées. On est chez nous et le public est très exigeant… Donc c’est pas toujours gagné à l’avance ! Mais bon, on espère que ça va aller, sachant que de toute façon, on fera tout pour gagner ce match.
Le match précédant, je n’étais pas parti en sélection à cause de soucis de santé, mais j’étais à fond derrière elle, je la supportais de loin, même si c’était frustrant. Mais maintenant, ça va mieux, et je vais y aller ! En 2010, pour la dernière Coupe du Monde, il y a déjà eu des matchs à enjeu. On connaît bien ça au Cameroun, donc j’espère que cette pression va nous aider. »