Carrasso – « On peut faire quelque chose à condition de ne pas perdre l’envie de mouiller le maillot »
Cédric Carrasso est revenu sur le début de saison raté des Girondins à l’occasion d’une longue interview dans le journal L’Equipe. Le capitaine girondin avance plusieurs explications au déclin du club et à la situation actuelle.
« On a une équipe qui a perdu de la qualité et qui, avec du courage, peut faire quelque chose. À condition de ne pas perdre l’envie de mouiller le maillot. (…) Par moments, on n’avait pas ce truc de s’arracher. On voyait chez certains joueurs qu’il manquait le petit truc. On
sait ce qu’ils sont capables d’apporter alors, quand ils ne le font
pas, on se dit : « Pourquoi ? » Ça arrive à tout le monde, ce n’est pas
dramatique si tu es capable de te remettre en question. (…)
Quelques joueurs décisifs sont partis. Un Benoît Trémoulinas, c’est
dix passes décisives par an. Quand tu perds des joueurs comme ça, tu as
moins le ballon, tu subis. J’ai rarement connu des débuts de saison où j’ai été autant sollicité. C’était un peu portes ouvertes. (…)
C’est
un groupe qui a beaucoup donné pendant deux ou trois ans e les joueurs
ont explosé en vol. Ç’aurait dû être la fin d’un cycle de joueurs mais
on aurait pu anticiper la suite. Après, il y a des choix extrasportIfs,
économiques, ceux d’une entreprise dans la gestion d’un club. Je suis réaliste là-dessus. Un patron fait ce qu’il peut. Si tu as 10, tu ne vas pas dépenser 15 Je peux comprendre. (…) Bordeaux a toujours été un grand club. Mais, aujourd’hui, il faut être réaliste, ce n’est plus une grande équipe. De la grande équipe de 2009/10, quand on était pratiquement au sommet européen, il ne reste plus grand-monde. Ce n’est pas pour autant qu’il faut dénigrer les joueurs actuels. Mais on ne peut pas inventer non plus. Je pense qu’aujourd’hui, ce groupe est au maximum de ses capacités. »
sait ce qu’ils sont capables d’apporter alors, quand ils ne le font
pas, on se dit : « Pourquoi ? » Ça arrive à tout le monde, ce n’est pas
dramatique si tu es capable de te remettre en question. (…)
Quelques joueurs décisifs sont partis. Un Benoît Trémoulinas, c’est
dix passes décisives par an. Quand tu perds des joueurs comme ça, tu as
moins le ballon, tu subis. J’ai rarement connu des débuts de saison où j’ai été autant sollicité. C’était un peu portes ouvertes. (…)
C’est
un groupe qui a beaucoup donné pendant deux ou trois ans e les joueurs
ont explosé en vol. Ç’aurait dû être la fin d’un cycle de joueurs mais
on aurait pu anticiper la suite. Après, il y a des choix extrasportIfs,
économiques, ceux d’une entreprise dans la gestion d’un club. Je suis réaliste là-dessus. Un patron fait ce qu’il peut. Si tu as 10, tu ne vas pas dépenser 15 Je peux comprendre. (…) Bordeaux a toujours été un grand club. Mais, aujourd’hui, il faut être réaliste, ce n’est plus une grande équipe. De la grande équipe de 2009/10, quand on était pratiquement au sommet européen, il ne reste plus grand-monde. Ce n’est pas pour autant qu’il faut dénigrer les joueurs actuels. Mais on ne peut pas inventer non plus. Je pense qu’aujourd’hui, ce groupe est au maximum de ses capacités. »