Grégory Ascher : « J’aime ce ‘culte’ bordelais de ne pas décider de virer tout le monde tout de suite »
A l’inverse du journaliste Vincent Duluc, qui pense que le temps de Jocelyn Gourvennec à Bordeaux est passé, le consultant de La Chaîne L’Équipe – natif de Bordeaux et… ancien speaker de Lescure -, Grégroy Ascher, garde confiance en Gourvennec.
« Je pense qu’il ne peut pas être responsable de tout. Alors, ok, que la série soit cataclysmique en ce moment, oui ; mais il n’a pas le plus beau matos de Ligue 1… Et il n’a pas tout choisi. Après, il a eu des moyens, aussi, avec notamment De Préville qui a couté pas mal d’argent, pour un club comme Bordeaux. Malcom a aussi un peu été l’arbre qui a caché la forêt, en début de saison, parce qu’il était très efficace et si spectaculaire, mais quand il s’est blessé et a eu un coup de moins bien c’est tout de suite devenu plus difficile. La seule équipe qu’ils ont battu dernièrement c’est Saint-Étienne, qui est encore plus mal qu’eux, donc c’est sûr que c’est embêtant.
Maintenant, moi, à Bordeaux, j’aime bien ce ‘culte’ de ne pas décider de virer tout le monde tout de suite, quand il y a le feu. On peut aussi faire confiance. Bordeaux, et je finirai là-dessus, avait déjà posé des questions l’année dernière, sur son classement à mi-saison. Ils n’étaient pas bien non plus, avant Noël, et ils avaient fait une série derrière leur permettant d’être européens, certes via la 6ème place et le jeu des coupes gagnées par Paris, mais quand même… En plus, ce championnat de L1 est extrêmement bizarre et serré. Vous regagnez 3 matches et vous redevenez presque candidat à l’Europe. Regardez Nice, on se demandait s’il fallait virer Lucien Favre, et là ils ont gagné des matches et sont revenus 8èmes, non loin de la zone européenne. Donc je pense qu’il faut attendre une série. C’est possible. »