Jocelyn Gourvennec : « Le prochain match, contre Montpellier, est vital, on doit retrouver la victoire »

Nouvelles réactions de Jocelyn Gourvennec, coach des Girondins de Bordeaux, suite au revers de son équipe, hier à Nice (1-0, 18ème journée de Ligue 1). 15èmes de Ligue 1, les Marine et Blanc n’arrivent plus à rien et – sur Girondins TV – le Breton continue d’affirmer sa pugnacité… Dans une tempête de plus en plus forte.

« Les joueurs se sont battus, sont impliqués, ont adhéré au changement de système et aux changements d’hommes décidés pour ce match. On n’a pas donné grand-chose à Nice, surtout en première période, mais ça suffit pour eux, dont on sait qu’ils préparent bien leurs actions et son tranchants devant… Et nous, cet esprit et cette cohésion c’est encore insuffisant. Mais les joueurs ne lâchent pas. Personne ne lâche, ils sont tous dedans. On est quand même dans le doute, car la série dure et qu’on ne parvient pas à l’enrayer. Offensivement, on ne se lâche pas assez, au niveau créativité, spontanéité… et défensivement, malgré notre implication, on craque encore… C’est décevant et frustrant. On doit rester ensemble, faire face, continuer à travailler ; joueurs, entraîneur, staff ; pour arriver à faire basculer les choses, en continuant à faire les efforts. Nous, le staff, on joue sur tous les ressorts au niveau collectif et mental, mais il faut encore plus de justesse sur le terrain. Avec les joueurs, on discute énormément, avec mon staff aussi, on est vraiment unis. On va continuer de se battre, et le prochain match est vital. Il le serait aussi si on avait pris un point à Nice. L’enjeu contre Montpellier est entier : on doit retrouver le goût de la victoire ce mercredi. Il faut s’inspirer de Nice, qui a surmonté ses difficultés pour passer de la 18ème à la 6ème place rapidement, après avoir perdu 5-0 à domicile contre Lyon.

(…) Mon cas personnel ? Je me bats avec et pour mon groupe, c’est tout ce qui compte. Le mécontentement, je l’entends et le comprends, mais je reste dans ma bulle. Il est très important que le club soit uni, et que les joueurs et le staff le soient, pour bien analyser les choses et voir pour que ça fonctionne mieux. Mon statut d’entraîneur de l’équipe des Girondins de Bordeaux, seuls mes patrons en décident et agissent, et personne d’autre. »