Philippe Lucas veut une révolte des Bleus
Deux situations différentes, mais le même score à remonter à l’issue du match aller à l’extérieur : 0-2… Et la même nécessité de vite marquer pour croire au renversement de situation. Il y a 17 ans et demi, le FCGB y était parvenu, quid des Bleus de 2013 ?
« Il faudra bien sûr des leaders et une révolte. L’équipe n’a pas été solidaire. Et en fin de match, il y a eu cinq minutes où l’on était plus proches du 3-0 que du 2-1. Entre le deuxième but, l’expulsion d’un joueur qui laisse sa frustration prendre le dessus et dégoupille (Ndlr : Koscielny), on était à l’agonie. Il y a un gros problème de mental, on aurait dit des petits garçons qui découvraient le haut niveau. ça, c’est préoccupant. Les Girondins contre Milan, avaient pu s’appuyer sur un match aller solide, avec des occasions. Là, c’est différent.
J’ai confiance dans les entraîneurs, qui ont une grande expérience. Je lis partout que c’est fichu, moi j’y crois, malgré tout, j’ai vraiment confiance, on sait se révolter. Il y a un point commun avec nous. Le public était venu pour voir Milan. Au Stade de France, l’ambiance risque d’être un peu tendue. On avait retourné le public en marquant le premier but. Il faut que les Français marquent tôt pour avoir les supporters derrière eux. »
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