J. Gourvennec : « Mettre toute mon énergie pour conduire mon groupe, fédérer, l’aider à aller mieux »
Longue retranscription, et ce sera la dernière, de la conférence de presse d’avant Granville – Bordeaux (1/32ème de finale de la Coupe de France) donnée par Jocelyn Gourvennec, coach des Marine et Blanc, qui parle ici de la situation de l’équipe et de la sienne, par rapport au public.
« Dans notre début de saison, ce n’est pas comme si tout avait été difficile du début à la fin. On a connu une cassure, une perturbation, après le match à Paris, ça c’est sûr, mais avant cela on avait fait un très bon début de championnat et il faut s’appuyer là-dessus. En 2018, on sait très bien qu’on doit montrer autre chose, être bien plus conquérant, avoir l’envie de repartir et de regarder vers le haut. Mais aujourd’hui on veut juste réussir notre mois de janvier, et ça passe d’abord par Granville en Coupe, puis Troyes. Il faut rebondir, mais ça passe d’abord par se qualifier pour la suite de la Coupe de France, avant de penser au championnat, où on doit remonter au classement car ce n’est pas satisfaisant.
(…) Les supporters ? C’est forcément les résultats, la conséquence des matches, qui va faire que le public aura envie d’être à nouveau derrière nous, ou en tout cas de l’être encore plus, plus exactement. Car même sur le match de Montpellier, qui s’est mal fini, le public a été là, comme toujours, et il n’y a rien à dire sur ce point. Simplement, quand on est supporter, on a envie de voir son équipe gagner, de la voir s’arracher pour tenir un résultat, de plein de choses comme ça… Aujourd’hui, on sait très bien qu’on ne peut pas rivaliser avec les 2 ou 3 meilleurs du championnat, en revanche, derrière ces clubs-là, on devrait être capables d’être un outsider, et de challenger ces équipes-là, pour ces places-là.
Les ‘Gourvennec démission’ ? Je ne suis pas insensible à ça, mais comme je l’ai déjà dit, je ne veux pas commenter ça, car je n’ai pas de prise là-dessus. Moi, je ne suis pas joueur, je suis entraîneur. Ça ne m’impacte pas dans le fait de rater un but ou de marquer un but, j’ai déjà donné là-dessus, et j’ai connu cette situation-là quand j’étais joueur… J’ai déjà été sifflé par mon propre public dans certains endroits. Ce n’est pas quelque chose qui fait plaisir, mais je ne veux pas commenter ça. Encore une fois, je veux mettre toute mon énergie pour aider l’équipe à aller mieux, pour bien conduire mon groupe, pour fédérer avec mon staff autour de nous dans ce qu’on a décidé avec la direction et continuer notre projet, avec un groupe qui est aujourd’hui assez jeune donc perfectible, en y intégrant nos jeunes issus de la formation, et ça c’est important à nos yeux aussi. Voilà, c’est tout ça qui compte pour moi aujourd’hui. Je ne veux pas commenter plus de choses que ça. »