Le point de L. Perpigna sur actions et positions des UB87, et sur « une recontre qui s’impose » avec NdT

En plusieurs tweets, ce soir, Laurent Perpigna, l’un des porte-paroles des Ultramarines Bordeaux 87 et le principal ‘capo’ du Virage Sud du stade René Gallice, a recentré les choses quant à la crise des Girondins de Bordeaux et l’action des UB.

« Par pitié, ARRÊTEZ de demander aux supporters des Girondins de ne pas lâcher le club. Ils chantaient encore à la 115ème minute à Granville. Demandez plutôt à nos joueurs désinvoltes et à notre direction démissionnaire de ne pas lâcher le club, cela sera plus utile. Quant au reste, et notamment aux réseaux sociaux, autre mise au point. En tribune, les soirs de déroute, parfois loin de chez nous, nous avons toujours tâché de rester dignes. Ensemble. Se déchirer ici publiquement pour des désaccords salit ce travail. Cela nous salit à tous.

Ceci étant dit… Jocelyn Gourvennec ? La question n’est pas tant de savoir si il est responsable de tous les malheurs du club, mais plutôt de savoir si il est oui ou non capable de le sauver. Pour moi, c’est NON. Et il doit partir. Stéphane Martin ? Un homme charmant. Et certainement quelqu’un de bien. Mais, c’est du factuel, il n’a jusqu’à présent pas pris toutes ses responsabilités de Président. Son indécision et sa discrétion dans ce désastre le rendent coupable. Est-il l’homme de la situation ? Je ne sais pas. Le rôle de Ramé (et vous connaissez tous le respect que j’ai pour lui) est à éclaircir. Celui de l’actionnaire à étudier également (une rencontre s’impose).

Et pour finir, quand on montre la une de L’Équipe après Granville à un joueur : « du travail d’amateurs », il pense que c’est pour signer un autographe. Cela en dit long sur l’inquiétude qui semble régner dans le vestiaire. Voilà.


Il va falloir se serrer les coudes en 2018. »

La voix du sage ? Probablement.