Gustavo Poyet annonce la couleur : il va bouger s’agiter dans sa zone technique !
Uruguayen de nationalité, et donc sud-américain dans sa conception du jeu, malgré un vécu international comme joueur (Uruguay, Angleterre, Espagne, France) et, surtout, comme entraîneur (Angleterre, Espagne, Grèce, Chine et… Bordeaux) ; Gus Poyet, nouveau coach des Girondins, s’annonce lui-même comme un sacré numéro sur un banc de touche.
« Si je demande un ‘football total’ et très engagé à mes joueurs ? Non, du moins pas encore (sourire)… Si moi je suis engagé au bord du terrain ? Oui. Ouais, c’est vrai, mais des fois il faudrait que je m’arrête un petit peu… Mais j’aime trop ça, car c’est comme si je jouais le match, ou pratiquement. En fait, si je suis sur le banc, assis, c’est que tout va bien, qu’il n’y a rien à dire, rien à faire, que l’équipe joue magnifiquement bien ; donc moi (il mime quelqu’un se frottant les mains d’un air détaché, NLDR) je me dis ‘Assieds-toi Gustavo, pas de soucis’… Mais ça ne marche pas toujours comme ça, seulement avec 3-4 équipes, donc pour tout le reste il faut être là. Je pense que, des fois, avec un mot, une attitude, tu peux aider tes joueurs, surtout ceux sur le côté. Je ne sais pas si je vais siffler (il mime le sifflet avec ses doigts, NDLR), mais ça revient quand même assez souvent (il grimace, avec le sourire, NDLR)
Si je suis un peu comme Diego Simeone (entraîneur de l’Atéltico Madrid, NDLR) ? Ouais… Je ne sais pas si j’en suis là, mais (il tend sa main et l’agite en grimaçant pour dire que c’est ‘kif-kif’, NDLR)… Si je donnerai le spectacle ? Non. Et j’aimerais bien que les bancs et les zones techniques soient couverts, qu’on n’ait pas trop à me regarder ; mais je sais qu’on va me voir (sourire). »