Gus Poyet : « On va aller manger tous ensemble, ce sera à moi de payer pour cette première victoire »
Grâce à GOLD FM, voici les propos plus complets de Gustavo Poyet, nouveau coach des Girondins, après la victoire de Bordeaux contre Lyon, hier (3-1, 23ème journée de Ligue 1), durant son premier point-presse d’après-match comme entraîneur du FCGB :
« Avant le match, tu penses toujours que ça va bien se passer, que ce que tu as vu va marcher, mais là, la première période, ça a été vraiment bien, encore mieux que tout ce que j’espérais. On était fort, et l’organisation était très bonne, on a bien récupéré le ballon et contre-attaqué de belle manière. Quand on prend le but sur corner, on se dit que… Mais on réagi vite et bien ensuite. Sur le but du 2-0, je ne sais pas s’il y a pénalty, mais je crois qu’on avait besoin de la bonne fortune, aussi, car cette première mi-temps sera très importante pour moi, pour le futur. Les joueurs ont bien travaillé sur cette première semaine, ils se sont relaxés, et ils ont très bien répondu en première période. Aussi, l’ambiance de ce soir, c’était spectaculaire. Quand on a marqué le premier but, les supporters sur le côté (le Virage Sud, NDLR) ont fait beaucoup de bruit… Moi qui aime le jeu, je pense qu’on ne peut pas encore tout faire, mais ce soir (hier) c’était déjà bien.
Avant le match, tout le monde nous parlait de Lyon, de leur grosse série, surtout à l’extérieur, ça semblait impossible… Mais l’équipe était là. Et pour les joueurs ce sera vraiment important pour la suite ce premier résultat, obtenu avec de l’équilibre mental : du caractère mais aussi de la sérénité, indispensable pour bien jouer. Après, garder cet équilibre entre la pression et la sérénité, pour ne pas être trop tendu, ce n’est jamais facile. Notre deuxième mi-temps, on l’a vu, elle a surtout été mentale, car quand tu mènes 3-1 contre Lyon avec encore 45 minutes à jouer, tu as la possibilité de marquer un quatrième but, mais tu dois défendre aussi, rester en place, ne rien donner facilement. Il y a eu trois-quatre coups francs très difficiles, mais Benoît (Costil) a été exceptionnel, et ça c’est très important aussi. En plus, même à dix – alors qu’on voulait faire sorti Otavio 10 secondes avant qu’il ne se fasse expulser -, on a fait des choses défensivement décisives. A la fin du match, j’ai dit aux joueurs : « Bien joué, il faut que je paye quelque chose maintenant, c’est à moi de le faire ». On va aller manger quelque chose tous ensemble, ce sera à moi de payer pour cette première victoire. »