Paul Baysse : « Aucun souci pour jouer à 3, 4 ou 5, j’ai appris à le faire à Nice avec Lucien Favre »
Revenant encore sur Strasbourg – Bordeaux (0-2, J24 de Ligue 1), dont il n’a joué que la fin, Paul Baysse parle justement de cette situation-là, à l’heure où Bordeaux compte 3 défenseurs centraux compétitifs (Pablo, Jules Koundé et lui).
Propos via GOLD FM :
« A 3 dans l’axe – ou en défense à 5 selon comment on voit les choses – ou bien à 4, on sait ce qu’on doit faire. Si j’arrive au bon moment ? Oui, peut-être, car on est dans une série positive, malgré deux gros points noirs que sont la défaite en Coupe de France et celle à la maison contre Caen. Mais sinon, on prend 12 points sur 15 dans des matches complètements différents. Que ce soit le déplacement à Nantes, la réception de Lyon, le déplacement à Troyes et celui à Strasbourg. On a dû imposer notre jeu selon les physionomies, mais aussi contenir l’adversaire, et on a fait preuve de solidité défensive et mentale. Ce n’était pas facile, contre de bons joueurs, mais on a réussi à faire le dos rond. Ce soir (samedi), à Strasbourg, sur un terrain difficile, n’aidant pas le jeu, on ne prend pas de buts, ce qui est très bien, en plus du fait d’avoir gagné ; même si le contenu n’était pas énorme. Mais niveau mental et esprit d’équipe, ce qu’on a fait est très bien. Maintenant on continue, on ne s’enflamme pas, on travaille en gardant la tête sur les épaules. Le coach veut encore mettre des choses en place, niveau foot, pour mieux jouer. En attendant, l’équipe peut être fière d’elle.
(…) Mon entrée en jeu ? Oui, on a changé de système, mais comme je l’ai dit : ‘qu’on joue à 4 ou 5, on est à la disposition du coach pour toutes les options’. Moi, je ne suis pas là depuis longtemps, et le coach non plus, mais on a plusieurs défenseur centraux pour jouer, s’adapter et changer pour suspendre l’adversaire. Le coach doit décider et gérer ça, mais moi je n’ai aucun souci pour jouer à 3, à 4 ou à 5, je l’ai déjà fait à Nice, sous les ordres de Lucien Favre, donc j’ai appris. Dès qu’on sait quoi faire et où aller, il n’y a pas de raisons que ça ne marche pas… »