Gustavo Poyet : « J’espère qu’on va s’améliorer avec le ballon parce qu’on a besoin de ça »
Lors de sa conf’ de presse d’après Strasbourg – Bordeaux (0 – 2, 24ème journée de Ligue 1), le coach Gustavo Poyet s’est projeté sur la suite des évènements.
« Quand je suis arrivé ici, si vous vous souvenez, j’avais dit lors de ma première conférence de presse que les 3-4 premiers matches ils faillaient surtout les gagner, sans penser au système, à l’identité de jeu ou à autre chose. Mais après, avec la confiance, les joueurs reçoivent plus facilement des informations. Alors que si tu ne gagnes pas, ça ne rentre pas dans leur tête. Donc pour mes débuts, c’est vraiment mieux de gagner, et c’est très important. Contre Lyon, c’était un premier match, à part, surtout contre un gros Lyon ; une semaine après, venir à Strasbourg, c’est très différent ; et la semaine prochaine ce sera encore différent, contre Amiens. Mais durant la semaine de travail je vais essayer de travailler sur mon idée de jeu, mon identité, avec le ballon au sol, du contrôle et beaucoup de mouvements. Et j’espère qu’on va s’améliorer avec le ballon parce qu’on a besoin de ça. Mais toujours en gagnant, car il ne faut pas oublier de gagner, jamais !
On a besoin de temps pour mettre en place ce que je veux, ce que je sais que j’aime et qui est pour moi la manière que j’aime de jouer au football. Avec l’expérience, et notamment la mienne en ayant entraîné dans beaucoup de pays, je ne veux plus trop m’adapter aux joueurs, aux adversaires, aux cultures, aux championnats ; mais maintenir ce que je crois être le mieux pour jouer et pour gagner. Et en gagnant rapidement, c’est plus facile pour imposer ses idées.
Les objectifs ? Je me donne encore 2-3 semaines pour en dire plus, et les 2-3 prochains matches seront déterminants. Mais il faut encore attendre avant de voir où on est… Pas trop de pression s’il vous plait (sourire) ! Mais si on continue comme ça on pourra viser le Top 6. (…) La concurrence entre les joueurs ? Mais pour moi c’est parfait ! Pour un entraîneur c’est magnifique, c’est l’idéal qu’il y ait une compétition entre les joueurs – même si pour eux c’est parfois moins bien -… Moi, j’aime avoir le choix, un choix difficile, j’aime devoir prendre des décisions finales. C’est pour ça que je suis entraîneur. »