Objectif efficacité dans les deux surfaces pour Gillot
Longuement questionné sur les problèmes offensifs et défensifs des Girondins en conférence de presse, Francis Gillot ne traite pas l’un sans l’autre et lie les deux à un manque d’efficacité qu’il veut corriger au plus vite par du travail et des résultats sur le terrain :
« Beaucoup d’équipes ont des matches compliqués, à la fin surtout, après la Coupe d’Europe. Je regardais encore Marseille hier, c’était le cas. Il faudra gérer et faire attention. (…) Sur les vidéos avec Alain Bénédet on dit aux joueurs qu’on voit les mêmes manques à l’entraînement qu’en match, contre Francfort encore… Déjà, sur les jeux à l’entraînement, il y a peu de buts, alors en match vous imaginez bien. On joue comme on s’entraîne et ça marche aussi pour l’efficacité. C’est le problème de beaucoup d’équipes et le nôtre aussi. Il faut prendre plus d’initiatives, mais après on a vu aussi qu’Henri Saivet a tenté une retournée alors qu’il est moins bien en ce moment. C’est aussi une question de temps et ça va revenir. Henri a marqué, Jussiê aussi, Ludo Obraniak également. Ils savent donc le faire…
Pour la défense c’est aussi un problème d’efficacité. On le voit encore contre les Allemands qui marquent en fin de match sur leur deuxième occasion du match. On ne prend pas énormément de buts, mais toujours un de trop… Vu qu’on n’en marque pas beaucoup non plus, soit on perd soit on fait nul. L’exemple c’est Lille. S’ils gagnent toujours 1-0 ce n’est pas car ils marquent plus ni se créent plus d’occasions que nous, c’est car ils ne prennent pas de buts et que nous on en prend trop. Et puis c’est souvent les mêmes actions. On laisse seul un centreur sans couper le problème à la source. Le pire c’est surtout qu’il y a 2 ou 3 erreurs et personne pour les rattraper. Pourtant on leur dit, on leur montre, on travaille pour corriger. A la vidéo ils assument individuellement car il n’y a pas d’échappatoire et qu’on est plus dans la sensation à chaud, mais le problème est collectif à la base. Pareil sur le plan offensif. Dans les deux cas on a les moyens, il faut maintenant passer à la phase de l’efficacité. »
NB : Retranscription faite par nos soins.