Paul Baysse : « Tant que la concurrence est saine, c’est positif, et là c’est le cas »
(Très) optimiste et volontaire sur le présent et le futur, proche comme un peu plus lointain, de nos Girondins de Bordeaux, le défenseur central Paul Baysse a aussi dû aborder, dans son point-presse d’avant Monaco – Bordeaux (match de ce soir), le thème de la concurrence à son poste. Entre Pablo Castro, Jules Koundé et lui-même, ils sont au moins trois pour deux places sur le terrain.
« Dans un groupe, quel que soit le poste, je pense que la concurrence c’est important. C’est ça qui fait progresser. On se tire tous vers le haut, et on ne doit pas se tirer la bourre entre nous. Il reste encore beaucoup de matches, alors on doit tous donner notre meilleur et travailler. De toute façon il n’y a pas de secret sur ça : pour jouer sur le terrain le weekend il faut être le meilleur en semaine, aux entraînements, et le coach fait ses choix. Tant que la concurrence est saine, c’est positif, et là c’est le cas. Moi, forcément, je m’entraîne pour être titulaire. Avant le match contre Nice, je ne l’avais plus été depuis ma suspension récoltée contre Caen, donc j’ai travaillé dur pour le redevenir, même si, forcément, être sur le banc n’est jamais facile… Mais ce qui prime c’est le groupe, pas moi ou un autre joueur. On fait tous partie d’un collectif dans lequel on doit faire le bouloir pour être les meilleurs au niveau individuel et permettre au coach de faire les choix pour qu’on soit bon collectivement.
Avec mon expérience et mon âge (29 ans, NDLR), plus le fait que j’ai vécu pas mal de hauts et de bas dans ma carrière, je sais de quoi je suis capable et je sais que la seule chose par laquelle on s’en sort c’est le travail. Alors en étant sérieux, j’arrive à apporter à un groupe et à une équipe. L’important, c’est de ne pas surjouer, de ne pas vouloir en faire trop, et je ne suis pas dans cet état d’esprit-là. Je reste moi-même, je donne le maximum et je le fais toujours pour le groupe. Ce groupe dont on fait partie, il doit vivre, alors même quand on ne joue pas on doit s’entraîner et arriver à prendre du plaisir dans la semaine de travail, en attendant que la récompense de jouer le weekend vienne. «