Gillot : « Une bonne chose que les marqueurs se diversifient. »
Si c’est toute l’équipe qui a été au rendez-vous contre Ajaccio hier (4 à 0), un homme, peu habitué à ces honneurs, s’est montré particulièrement décisif : Nicolas Maurice-Belay. Le gaucher, passeur décisif et buteur, est salué comme il se doit par son entraîneur Francis Gillot, qui le connait et l’entraîne depuis leur période commune à Sochaux, lequel aimerait que la forme de NMB dure longtemps :
«Nicolas Maurice-Belay a affolé ses stats aujourd’hui, comme je lui ai dit. Je suis content pour lui car il travaille et est revenu à un très bon niveau. Cela va lui donner confiance car il est capable de marquer des buts. Il marque et fait marquer. Il faut retrouver cette confiance. C’est bien de pouvoir compter sur un groupe plus étoffé pour jouer tous les trois jours. C’était aussi le moment de relancer certains joueurs et de leur montrer qu’ils ne sont pas loin du groupe. Même ceux qui n’étaient pas dans le groupe aujourd’hui sont susceptibles de rentrer mercredi. C’est une bonne chose pour tout le monde que les marqueurs se diversifient.»
Pour sa part, le N°19 des Girondins avoue son soulagement, d’avoir renoué avec la victoire et avec la première moitié du tableau… Et d’avoir retrouvé le chemin des filets, qu’il essaiera d’emprunter plus souvent :
«C’est bien pour l’équipe. Les semaines étaient difficiles depuis Nantes. Un but, ça fait du bien. Nous manquions juste d’efficacité. Quand on n’a pas les points dans un club comme Bordeaux, il y a une petite « crise ». Mais aujourd’hui nous avons répondu présent. Il y a eu une bonne deuxième mi-temps. Nous savions qu’Ajaccio était en difficulté. Nous n’avons pas été bon après l’ouverture du score. Le deuxième but nous a libéré. Nous nous sommes peut être dit que nous avions fait le nécessaire. Chacun avait un stress pour ce match. Nous avons su que nous avions un adversaire que nous pouvions malmener. Nous nous sommes mis en difficulté tout seul. J’ai eu un petit pépin physique pour lequel je suis sorti contre Francfort. Mais j’essaie de garder le même rythme. Sur le but, je la prends comme je peux. Au départ je voulais la jouer de la tête en pensant que le défenseur allait la prendre. Notre style de jeu est que lorsqu’on centre, Cheick. Doit être à la finition. Maintenant, je vais peut-être tenter plus. On sait que Henri Saivet, Jussiê, Ludovic Obraniak peuvent aussi marquer.»