Florian Brunet revient en détails (fête, tifo, blessure d’un jeune) sur le match des 30 ans des UB 87

Mardi dernier, dans l’émission de webradio ‘Liberté Pour les Auditeurs’, spécialisée tribunes, le leader ultra girondin, Florian Brunet, n’a pas fait que parler de l’actualité du mouvement supporters à Bordeaux et en France. En effet, Florian est aussi revenu sur l’évènement de novembre 2017 : les 30 ans des Ultramarines Bordeaux 87, qui ont été fêtés toute l’année, mais surtout lors du match à domicile contre Marseille (1-1).

« Il y a eu des petits soucis, mais l’ensemble est très satisfaisant. Ça a été une très belle fête. Bon, il y a quand même eu plus que des couacs : un garçon a perdu un doigt à cause d’un pétard, et ça a un peu gâché la fête. Aussi, on n’a pas été jusqu’au bout du tifo, étant très perfectionnistes, car on avait mis la barre très haut, on voulait aller au bout. Malheureusement, il y a une dernière partie qu’on n’a pas eu le temps de déployer. Mais le tout est très positif. C’était vraiment une très belle fête, avec des bémols assez importants quand même.

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(…) Le blessé ? C’est un petit jeune de la tribune. Notre sécurité, notre club et même la police de Bordeaux savent très bien tout le travail qu’on a fait au niveau des pétards, et que c’est un malheureux accident. Depuis des mois, voire des années, il n’y avait pas eu de pétards au Virage Sud, donc on ne sait pas comment il s’est retrouvé là. Tout ça a gâché la fête, c’est vrai, surtout pour lui. Il n’a pas perdu tout son doigt, mais une bonne partie. C’est arrivé vers la 70ème minute, et ça a jeté un froid, même si tout le monde est conscient, à Bordeaux, de l’énorme travail qu’on a fait sur les pétards, puisque – comme tous les groupes – on a été touchés par la ‘mode’ il y a une dizaine d’années. Alors il a fallu faire un vrai travail de prévention pour arrêter cette mode détestable et extrêmement dangereuse, car ça cause beaucoup de tort pour le sujet de l’utilisation festive des fumigènes. Mais c’est comme ça… Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu d’interdictions de stade à ce niveau-là. Je sais qu’il y a une plainte en cours sur cette affaire, mais on ne va pas parler que de ça, de cet accident malheureux avec un jeune qui n’a pas fait gaffe, pour revenir sur nos 30 ans.

Car derrière ça, il y a surtout eu un travail monumental de tous les gars du groupe, une très belle  aventure collective. Le tifo, même s’il n’a pas été jusqu’au bout, il a été magistral, ambitieux, fruit d’un travail énorme. Dans un tifo, l’important ce n’est pas que le rendu final en lui-même, mais aussi tout ce qui est fait avant, de manière authentique, et indépendante. Tout est auto-financé, et il y a des dizaines, des centaines de gars qui ont travaillé H24 sur ce tifo. C’est remarquable en termes d’état d’esprit, rien à dire. Le plus important est là. »