Gustavo Poyet dresse les enjeux de Montpellier – Bordeaux et parle des objectifs de fin de saison pour Bordeaux
A 3H30, environ, du Montpellier – Bordeaux de ce dimanche (J33), voici encore des analyses de l’entraîneur bordelais, Gustavo Poyet, autour de ce match :
« Si la victoire contre Lille nous a aussi redonné du soleil dans les têtes ? J’espère. Parce que c’était vraiment important. On prend le premier but sur une erreur, ce n’était pas facile, et normalement on est fragiles cette saison-là… Le match était alors vraiment compromis. Mais dans le football, vous savez, tout peut changer en 3 minutes, et c’est ce qui est arrivé. On devait gagner, on a gagné, donc il ne faut pas parler de : ‘Quand on prend un but on ne gagne pas, il n’y a pas de réaction’, car on peut y arriver, et on l’a montré la semaine dernière. Et pour changer les choses dans les têtes des joueurs, c’est toujours ça que tu cherches. Après, moi, je n’aime pas trop parler avant les matches, car tu ne sais jamais ce qui va se passer. Donc je préfère parler après. Mais contre Lille, on sait bien qu’on a changé quelque chose, qu’on a réussi à faire quelque chose d’important.
A Montpellier, je sais que ce sera un match encore différent de tous les autres, et on en a beaucoup parlé. Je sais ce qui s’est passé l’année dernière (victoires 4-0 du MHSC, en décembre 2016, puis 0-2 à Bordeaux, en décembre 2017 NLDR), je sais que Montpellier va jouer dans un système défensif différent des autres, à 3 ou 5 derrière. Mais ce sera ouvert, avec des occasions des deux côtés, comme dans les matches de Montpellier que j’ai regardés. Montpellier peut en gagner certains 3-4 à 0 ou perdre 3-4 à 1… Mais ils marquent toujours, car ils ont beaucoup de joueurs devant, qui attaquent. Sauf que nous on doit jouer le match pour les battre, en essayant de faire des choses pour gagner, pas seulement pour essayer de les arrêter. Pour moi, l’objectif de fin de saison c’est ça : imposer nos qualités, même si parfois c’est dur car l’équipe adverse tente aussi d’imposer les siennes. On doit essayer des systèmes différents, pour être, nous, plus forts que l’opposition grâce à notre système. J’aimerais bien voir ça dans nos prochains matches… Enfin, dans 5 de nos 6 derniers matches, car contre Paris ce sera différent de tout le reste. Cette semaine, j’ai senti des joueurs plus libérés, mais c’était l’entraînement. Le match, il est dimanche, à 15 heures (sourire). Et moi, je vais essayer d’affecter le match en mettant des joueurs et un système qui feront du mal au système à 5 défenseurs de Montpellier. »