Les Ultramarines, déçus du faible soutien des autres groupes, se concentrent maintenant sur eux-mêmes
En froid avec la direction du club, et surtout le président Stéphane Martin, les Ultramarines Bordeaux 87 doivent aussi faire face à des ennuis judiciaires, entraînant des frais importants. Ces soucis, nécessitant à présent des procédures lourdes, pourraient mettre en danger l’avenir du groupe de supporters et du Virage Sud de René Gallice, qui ne pourrai(en)t pas tenir si plusieurs dizaines voire centaines de membres actifs des UB étaient interdits de stade.
Dernièrement, c’est Florian Brunet, un des leaders des Ultramarines, qui indiquait sa déception de voir que seuls les ultras bordelais se mouillaient vraiment dans la désobéissance civile et que – pire encore – certains incidents en tribunes et parcages nuisaient à l’image du mouvement et de la cause générale des supporters, qui devraient s’unir et être plus intelligents face à la répression qu’ils subissent. Dans L’Equipe du jour, spécial ‘supporters’, un focus est fait sur ce sentiment qui règne au sein des Ultras girondins.
« On touche aussi là la limite de la vague de soutiens déclenchée par la garde à vue de 47 supporters à Strasbourg, le 3 février. Au-delà des banderoles qui ont fleuri dans beaucoup de stades d’Europe et d’ailleurs, les UB 87 auraient également aimé un appui financier en prévision des procès en cours. Le comportement de certains groupes ultras – havrais et lillois notamment, qui ont envahi leur terrain – les a, depuis, incités à ne se préoccuper que de leurs affaires » écrit le quotidien national.