Jocelyn Gourvennec répond sur le départ de Cédric Carrasso et sur l’attitude des brésiliens
Dans le journal L’ÉQUIPE de la semaine dernière, l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux, Jocelyn Gourvennec, à présent en quête de rebond suite à ce renvoi – le premier de sa carrière de coach -, avait réexpliqué, à froid, comment le club et lui avaient géré des cas comme celui du gardien de but Cédric Carrasso, laissé libre à l’été 2017, et des joueurs brésiliens ; aux comportements parfois jugés comme trop dilettantes. Ainsi, Gourvennec ne fait pas forcément du cas Carrasso un de ses grands regrets, tout comme il n’accable pas Malcom, Otávio et Cafú pour leurs attitudes.
« Cédric a fait une excellente saison passée, même s’il a eu des pépins physiques. Quand il était là, l’équipe n’avait pas le même visage. Il y a eu un choix difficile à faire. Les avis en interne ont été unanimes. On ne l’a pas conservé. On a voulu repartir sur un nouveau cycle. (…) Si Malcom a perdu sa folie après le 6-2 à Paris ? C’est vrai. Après, il n’a plus été pareil. A-t-il été affecté par ce qui a été dit après son selfie avec Neymar et le maillot échangé ? C’est un jeune joueur (21 ans). Cette histoire a été exagérée. Avec lui, je n’ai eu aucun souci. Quand j’ai eu des choses à lui dire, c’était dans mon bureau. Même chose pour Otávio et Cafú, qui sont des bons garçons mais insouciants. Et dans un moment difficile, ils auraient dû faire un peu plus attention à leur comportement. Mais il n’y a eu aucune malveillance. »