Gustavo Poyet, pas prêt à retenter le 4-2-2-2, minimise ses choix concernant Malcom et Paul Baysse
Vendredi, avant le dernier entraînement de la semaine (à huis clos) et le départ pour Saint-Étienne, afin de jouer une affiche de la 36ème journée de Ligue 1, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux, Gustavo Poyet, a répondu aux questions de la presse venue au Haillan, autour de ce choc.
L’Uruguayen a notamment évoqué plusieurs cas personnels concernant ses joueurs :
« Le 4-2-2-2 ? Non… Ce n’était qu’un système différent, tenté pour un match (à Montpellier, victoire 3-1, NDLR). C’était possible de jouer comme ça, car des choses pouvaient alors bien marcher pour nous, mais vu les joueurs qui méritent de jouer en ce moment, je me dis que c’est vraiment trop difficile de le refaire. Il faudrait, pour cela, le travailler beaucoup plus, et contre des équipes jouant avec le même système que Saint-Étienne ; mais nous ne l’avons pas fait, donc je ne pense pas qu’on le réutilisera. Ou alors juste pendant le match, et ça dépendra de comment je trouve l’équipe, de comment je veux jouer durant le match. Mais là, pour commencer, avec nos joueurs en forme, on ne jouera pas avec ce système. (…) Dans ce match contre Sainté, vu leurs forces du moment, les joueurs en forme et leur réussite, on sait qu’on aura des problèmes, ouais ; mais on veut essayer, aussi, de mettre l’adversaire en danger. Ce sera un gros match, et le résultat je pense que très peu de personnes peuvent le pronostiquer. Beaucoup de choses peuvent se passer pendant le match, et on l’a encore vu cette semaine avec la Ligue des Champions et l’Europa League. Le football, c’est beau quand c’est comme ça, dans ces moments-là.
(…) Si Malcom débutera ? Je ne sais pas… Mais il n’y a pas de problèmes avec lui. Sauf que des fois, et c’est normal, on met toujours des choses dans le négatif. Et on ne met pas tout le positif en face. Donc à la fin on voit les choses deux fois plus négatives. Alors j’essaye de prendre les choses, de voir comment ça se passe, pour choisir au mieux, car je suis le responsable des décisions, bonnes ou mauvaises. Et ce n’est pas car ça marche sans lui que c’est forcément bon. Après, Malcom, c’est Malcom… C’est notre joueur le plus important présent au club, et peut-être qu’un autre entraîneur ne l’aurait pas changé lors des 90 minutes ; et ce serait sa décision, que j’accepterais… Même si moi je ne suis pas d’accord. Moi, contre Dijon, dans ce match, à ce moment, vu comment on était, j’ai pris la décision de le changer, et c’est passé. C’est le football (sourire) ! Mais ce n’est rien de plus qu’une décision d’entraîneur, comme celle de laisser Paul Baysse hors du groupe. Ce n’est pas quelque chose de personnel contre lui ou de négatif, mais c’est juste une décision. Quand le résultat est là, c’est bien ; mais quand il ne l’est pas… On dit que l’entraîneur est malade. Mais on est quand même un peu malades, nous les entraîneurs (rire) ! C’est comme ça que ça marche«