Gus Poyet : « Je n’oublie pas que quand je suis arrivé il y avait de la peur dans le club et la ville »
Désireux que le stade soit rempli, assez confiant quant à la dynamique positive de son équipe et sur le cas Younousse Sankharé (incertain pour ce match), Gustavo Poyet a aussi abordé, avant Bordeaux – Toulouse (37ème journée de Ligue 1), le sujet de l’impératif de victoire lié à cette rencontre, pour croire encore à l’Europe. Un impératif que Gus relativise, bottant en touche et préférant retenir la remontée de son équipe, depuis son arrivée sur le banc.
« Je n’oublie pas que, quand je suis arrivé ici (fin janvier, NDLR), et pour ma première conférence de presse, on parlait de gagner des matches tout de suite parce que… il y avait de la peur dans la ville. Dans le club, oui, mais aussi dans la ville. Tout le monde à Bordeaux était un peu nerveux. Je me rappelle bien de ça. Mais à force de jouer et de gagner, quand même, il faut essayer de continuer. Pour nous, l’Europe dépend aussi des autres équipes, qui doivent perdre ; mais nous on doit d’abord faire le travail, gagner les deux derniers matches de L1, contre Toulouse et à Metz, puis attendre qu’on fasse aussi le reste du travail pour nous (sourire). Mais même sans ça, pour l’instant, sur la deuxième partie de la saison on a pris des points qui correspondent à un rythme pour faire l’Europa League. Et ça, même si la ‘première mi-temps’ de la saison n’a pas bien marché, il faut quand même regarder ce qu’on a fait là, tous ensemble. Depuis les 4 derniers mois. »