Soualiho Meïté : « On a des regrets à avoir parce qu’on a été notre premier ennemi »
Au micro, en conférence de presse d’avant-match face à Toulouse, Soualiho Meïté a évoqué la position des Girondins au classement, qui peuvent aujourd’hui encore croire à l’Europe malgré une saison indigne des couleurs du FCGB :
« On le sait tous qu’on a deux matchs importants qui arrivent. On va d’abord se concentrer sur le premier et, tout en sachant que tout peut se passer dans le football, nous on y croit toujours. Ce match-là, c’est le derby de la Garonne, le dernier match à la maison, et une place européenne n’est pas encore réfutée, donc on va mettre tous les ingrédients pour gagner ce match-là ! (…) On se concentre d’abord sur nous, parce qu’on sait que si on ne fait pas les deux victoires, derrière il n’y a rien. (…) Aujourd’hui, oui, on a des regrets à avoir parce qu’on a été notre premier ennemi. Sur la moitié de saison que j’ai faite ici, on a répondu dans tous les grands matchs et c’est juste sur les matchs ‘un peu moins durs’ qu’on s’est laissé aller. Maintenant, la saison n’est pas finie, et on va tout donner. (…) Au fond, on n’a jamais vraiment lâché (l’objectif de terminer à une place européenne, ndlr). On a eu des bonnes périodes, des périodes un peu moins bien, mais on y a toujours cru. Maintenant, on est là dans le sprint final. À un moment on a eu notre destin entre les mains, mais on n’a pas su saisir notre chance, donc à présent il va falloir prier et voir ce qu’il se passe de l’autre côté, sachant qu’avant on doit faire le boulot de notre côté.
(…) Je ne pense pas qu’il y ait de calendrier plus favorable pour tel ou tel club. On a peut-être les équipes qui sont le moins bien classées, mais on ne sait pas ce qu’il peut se passer dans le foot. Par exemple, personne ne pensait que Strasbourg allait battre Paris et ils l’ont fait. Nous, quand on a joué contre Lyon, personne ne pensait qu’on allait les battre parce qu’en plus ils venaient de battre le PSG. Pour moi, Toulouse et Metz, ce sera deux bons matchs à prendre : je pense qu’il y aura du monde au stade contre Toulouse, et nous, de notre côté, on voudra montrer que, oui, on n’a peut être pas fait ce qu’il fallait avant mais aujourd’hui on ne lâchera rien. »
Retranscription faite par nos soins