Cédric Carrasso : « Je peux encore faire des saisons complètes »
Passé sur les ondes d’RMC, il y a quelques jours, l’ancien gardien des Girondins de Bordeaux, Cédric Carrasso, a parlé de sa situation à Galatasaray, lui qui va sur ses 37 ans et arrive en fin de contrat. Semblant décidé à continuer sa carrière, sans trop savoir encore où il ira, l’ex international français (1 sélection) formé à… Marseille positive et profite de son expérience de remplaçant en Turquie pour faire le point.
« Je n’ai signé que pour une saison ici, oui. Des touches ? J’en ai eues, en France, ailleurs… Mais je n’ai pas envie d’en discuter. En tout cas, j’aurais pu jouer, être titulaire, mais j’avais envie de prendre mon temps, car au début c’était brutal et je n’ai pas vécu cette fin d’aventure à Bordeaux comme quelque chose de correct dans la façon dont ça s’est passé. J’ai toujours accepté les choix des clubs, ça c’est la vie et c’est le football, pas de soucis, mais dans la manière de me dire les choses – vite fait, au dernier moment -, alors que j’avais 35 ans, que je n’avais pas prévu de chercher un autre club… J’attendais autre chose. Après, suite à ça, plein de propositions sont arrivées, je pouvais jouer titulaire. Mais j’ai fait le choix de partir dans un grand club, quitte à ne pas jouer, pour découvrir autre chose. Et aujourd’hui je suis fier de ça. Et j’aurai la même réflexion en fin de saison.
(…) Pour l’instant, je suis concentré sur notre fin de saison, avec un engouement énorme autour de nous, une grosse attente sur nous pour bien finir la saison et être champions. Si on valide ce titre, je me demanderai si j’ai envie de revivre encore la Ligue des Champions, ici, pour peut-être finir sur ça… Tout est possible. (…) Revenir en Ligue 1 ? Pourquoi pas… ? Mais après, honnêtement, j’ai un peu décroché de la France, car j’avais besoin de m’éloigner. Et ça me réussit. (…) Ici, tout le monde m’adore, quand je joue ça se passe bien, au quotidien tout va bien, les gens m’adorent ; donc je verrais ce que je veux et peux faire en fin de saison. Ce sera encore une autre histoire… Mais au moins, cette fois, je suis détendu, car j’y suis préparé. Aujourd’hui c’est mon choix de prendre le temps, chaque année, de voir ce qu’on peut faire ou pas, ce que j’ai envie de faire ou non. Ce qui me fait du bien, aussi, c’est de voir que le travail au quotidien me fait dire : ‘Je pourrais encore jouer’. Quand je vois, en ce moment, la forme que j’ai, je me dis que je peux encore faire des saisons complètes. Ça c’est clair. »