Florian Brunet (UB 87) liste les attaques faites à « l’institution » FCGB et remet en doute la direction
En complément du long communiqué des Ultramarines, prenant la forme d’une lettre de dépit amoureux au club des Girondins de Bordeaux, Florian Brunet a parlé à France 3 Nouvelle-Aquitaine pour donner ses sentiments et avis et ceux du groupe de supporters des Marine et Blanc quant à la situation.
« Si on est heureux du classement final (6ème de L1, NDLR) ? Bien sûr, car c’est une surprise totalement inattendue, et même inespérée j’allais dire. Mais encore une fois, et on va essayer d’argumenter et d’expliquer les choses, ça ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Des dysfonctionnements, un certain nombre, nous ont paru extrêmement importants et extrêmement inquiétants, donc on aimerait bien expliquer les choses. La qualité de l’équipe n’est pas à remettre en cause, mais encore une fois ça ne doit pas cacher l’essentiel quant aux importants dysfonctionnements, et notamment des attaques répétées envers l’institution, plus une direction qui ne nous apparaît pas toujours compétente et dans la lignée de ses prédécesseurs. Les attaques contre l’institution ? Il y en a eux, diverses et variées. On va dire que la première cassure, ça a été celle avec Cédric Carrasso. Au-delà de sa personne, et on ne va pas revenir en profondeur sur cet épisode, c’est l’institution qui a été attaquée, et il en faisait totalement partie ; donc ça explique la suite… Il était une figure du club, de son histoire, et l’absence d’hommage était en quelque sorte une attaque contre l’institution ‘Girondins de Bordeaux’.
Après, il y a eu plusieurs autres épisodes, comme à Paris, quand notre joueur majeur (Malcom, NDLR) se comporte d’une façon indigne d’un grand club (le selfie avec Neymar, NDLR). Ce n’est pas tellement de sa faute, mais c’est surtout la réaction du club, derrière, qui a été indigne. Et les matches suivants ont a vu que ça avait laissé énormément de traces. Et ensuite, on a été interloqués de l’attachement à Jocelyn Gourvennec, soutenu au-delà des limites, de l’absence de réaction à Granville… Puis les choses se sont mise en place, et le changement d’entraîneur s’est bien passé. Mais à ce moment-là, il s’est passée une énorme cassure avec le club suite aux événements qui ont touché le Virage Sud et la répression qu’on a connue, les interdictions de déplacement. Là, également, l’institution a été attaquée, car nous en faisons partie, nous le Virage Sud. Les Girondins de Bordeaux, ça doit être une grande famille, et depuis 20-30 ans ont construit les choses comme cela. Et nous avons donc été extrêmement déçus et touchés de l’absence de soutien du club. Nous, ce qui nous intéresse en premier lieu c’est que le club soit dirigé par des personnes étant dans la lignée de leurs prédécesseurs.
Les Girondins de Bordeaux, c’est un grand club. Depuis les années 80, tous les présidents qui se sont succédées étaient des personnes à fort caractère. Que ce soit Claude Bez – évidemment ! – Alain Afflelou, et puis Jean-Louis Triaud ; ils incarnaient le club, le faisaient respecter et faisaient respecter l’institution. Ils étaient là quand ça n’allait pas et savaient taper du poing sur la table. Nous, c’est ça qui nous a énormément déçus et manqué cette année ; on n’a pas eu l’impression d’avoir une direction dans la lignée des précédentes. »