Laure Boulleau : « Le but c’est une D1 homogène, des équipes comme les Girondins ou le LOSC arrivent »

Sur son site, ‘Libération’ consacre un article à la situation du football féminin en France, à un an de la Coupe du Monde 2019, qui a lieu… en France (avec le Mondial U20 en Bretagne cet été comme mise en bouche).

Ancienne joueuse du Paris Saint-Germain et des Bleues (65 sélections), Laure Boulleau est interrogée par ‘Libé’ et explique que :

« A un moment donné, il faut aussi des précurseurs, il faut bouger les lignes. Pour l’instant la D1 est un championnat à deux vitesses, mais le but c’est que les autres équipes emboîtent le pas et que nous ayons un championnat de plus en plus homogène. Des équipes comme les Girondins de Bordeaux ou le LOSC sont en train d’arriver, ce sont des noms qui parlent et qui sont rattachés à des sections masculines qui peuvent être de bons vecteurs pour les aider. »

Pour sa part, Dounia Mesli (qui dirige CœursDeFoot.fr) a une vision claire :

« Si les Bleues sont championnes du monde, ça peut être une vraie incitation pour les clubs masculins d’investir dans des sections féminines. »

Enfin, Yann Imine, professeur agrégé en STAPS à l’université Paris-Sud pense que la FFF a un grand rôle à jouer :

« La qualité de la formation, de la post-formation, de l’encadrement, des conditions d’entraînement sont aussi des pistes permettant une élévation du niveau. »