B. Lecaplain : « Arrête de dire des conneries Gustavo Poyet, tu prends ton chèque et tu te casses »
Invité de l’émission ‘L’After Foot’, sur RMC, ce jeudi soir, Baptiste Lecaplain est revenu sur la bouillonnante et interminable déclaration de Gustavo Poyet en conférence de presse d’après match face à Mariupol. L’humoriste s’attarde, également, sur les épisodes Laborde et Baysse, ajoutant des informations sur le cas De Préville, dont l'(actuel) entraîneur souhaiterait également se séparer :
« (à RMC) Je vous avais dit, on est racheté par des Américains, c’est Dallas : et voilà ! La saison une vous plaît ? (…) (Poyet) il a très très mal parlé à l’attachée de presse du club, qui est une personne adorable*, donc on va rétablir deux-trois petits trucs… Les gars… je vous le dis, Gustavo Poyet c’est un guignolo sans nom. Évidemment qu’il était au courant du départ de Gaëtan Laborde, c’est même lui qui a demandé à ce qu’on le vende. Il veut même se débarrasser de Nicolas de Préville. Et le clou du spectacle, il ne faut pas oublier, c’est que le premier match d’Europa League qu’on dispute (à Ventspils), dans un stade encore moins bien que le stade Charléty avec la piste autour, il met Sankharé en attaque et De Préville et Laborde sur le banc. Donc, coco, arrête de dire que tu n’étais pas au courant quand c’est toi même qui a demandé à ce que Laborde dégage. Ok, tu n’as pas ton attaquant que tu veux pour le remplacer numériquement, mais Stéphane Martin et Ulrich Ramé ils lui ont proposé je ne sais pas combien de noms avec la cellule de recrutement, il a envoyé chier tout le monde ! Il a dit (avec l’accent, ndlr) : ‘Non, lui je ne veux pas, lui je ne veux pas’. Bon, gars, tu vas te calmer deux secondes. C’est lui qui a demandé à dégager Gaëtan Laborde, qui voulait aussi dégager De Préville. Paul Baysse – c’est mon ami -, je parle avec lui tous les jours. Là il est à l’hôtel Ibis de Caen, il est prêté à Caen cette saison parce que Gustavo Poyet lui a dit : ‘Tu ne joueras pas avec moi cette saison, donc si tu veux que je t’aide à partir, je te fais partir’ ; et en conférence de presse le lendemain il dit ‘J’ai été très déçu que Paul s’en aille, j’ai eu des conversations fantastiques avec lui, mais bon je l’aime bien, c’est son choix’. Eh non gars, c’est ton choix, c’est toi qui ne veux pas le garder ! Donc lui c’est un mec qui marche sur la tête, c’est un mythomane, c’est un GUIGNOL ! Comme il a vu qu’il ne pouvait pas faire ce qu’il veut à Bordeaux, il parle en victime et c’est archi-faux. C’est n’importe quoi. (…) »
« (Le départ de Laborde) il est au courant depuis hier après-midi (mercredi, avant la conférence de presse). Donc soit tu t’es mis en mode avion de 14 heures à 10 heures du matin aujourd’hui mais ça m’étonnerait… Donc arrête de dire des conneries Gustavo Poyet et tu passes prendre ton chèque à la compta et tu te casses ! Faut arrêter les conneries là, car Bordeaux va encore passer pour des guignols. Comment il peut se permettre de chier sur les dirigeants bordelais actuels alors qu’au moment de la cession, Nicolas De Tavernost a bien dit personnellement aux américains : ‘Est-ce qu’il y a un entraîneur qui vous ferait plaisir ?’. Les américains ont dit ‘On nous a recommandé Gustavo Poyet, on aimerait bien le prendre’. Nicolas De Tavernost, Stéphane Martin et l’ensemble du club ont accueilli chaleureusement Gustavo Poyet, en disant aux Américains : ‘Écoutez si ça peut vous faire plaisir d’avoir un entraîneur que vous aimez bien, on vous le donne’. Donc qu’il ne chie pas sur les dirigeants bordelais et le club de Bordeaux parce qu’on lui a donné sa chance et parce que c’est un geste amical qu’a fait NdT ; donc il faut se calmer. »
Retranscription faite par nos soins
*Pour couper court à la sortie de l’entraîneur bordelais, l’attachée de presse a déclaré « On arrête là », ce à quoi Gustavo Poyet lui a répondu : « Non, je n’arrête pas, j’arrête quand je veux ».