Gilbert Brisbois : « Ce qu’a fait Nicolas de Tavernost avec Henry, ça me réconcilie presque avec lui »
Dans l’émission ‘Team Duga’, sur la radio RMC, l’animateur Gilbert Brisbois a affirmé que, pour lui, si Thierry Henry n’a finalement pas voulu venir pour lancer sa carrière d’entraîneur principal aux Girondins de Bordeaux « Ce n’est pas du tout un problème de salaire » car les chiffres évoqués (entre 1.5 et 2M€ par an) sont comparables à ceux en vigueur dans plusieurs clubs de Ligue 1 et sont moins importants que ce que l’ex attaquant des Bleus et d’Arsenal gagnait en temps que consultant pour les médias anglais ou en étant coach adjoint de la sélection belge.
Brisbois ajoute ensuite que, pour lui, la détermination mise – en vain… – par M6 et Nicolas de Tavernost pour qu’Henry vienne était un beau geste de la part du futur ex actionnaire du club Marine et Blanc, n’ayant malheureusement pas réussi à convaincre les repreneurs américains de GACP, avec qui la période de co-gestion est… complexe :
« Le souci, c’est que le mec, Hugo Varela, l’agent des américains, avec le réseau d’Henry, il ne pouvait plus faire son business. Donc tout d’un coup ce n’est plus la même histoire ! C’est une catastrophe ce qui se passe… C’est grave quand même, ils ne veulent pas de Thierry Henry pour pouvoir mettre leurs joueurs et faire du fric lors du mercato ! (…) Nicolas de Tavernost, il a eu raison d’insister pour Henry, car aujourd’hui le club a besoin d’un entraîneur et que la vente n’est pas encore faite à 100%. Imaginez si la vente capote… Tu n’as pas d’entraîneur ! Et GACP, on ne sait pas s’ils connaissent le foot, au fond ; donc je pense que Nicolas de Tavernost a bien fait de leur expliquer que Thierry Henry était une bonne idée.
(…) En fait, vous voulez que je vous dise ? Ce qu’a fait Nicolas de Tavernost, en étant à l’origine du dossier Thierry Henry et en insistant pour, ça me réconcilie presque avec lui. Parce que on avait souvent l’impression qu’il s’en foutait un peu des Girondins, mais il faut admettre qu’il ne cherche pas à se délester du club comme si c’était le dernier des actifs d’M6, en disant : ‘Démerdez-vous !’. Ils auraient pu le vendre avant, et notamment à des indiens. Il y avait plein de repreneurs, qui se sont succédés pour venir voir Nicolas de Tavernost, mais il a pris le temps. Et, en plus, avant de partir il a voulu offrir Thierry Henry en cadeau bonus aux supporters. »